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La conscience morale

Publié le 19/03/2014

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conscience

— L'homme n'est pas un être naturellement moral

 

« La conscience consiste à juger correctement ce qu'on doit faire « (Aristote, Grande Morale, 1197 b). Elle se réalise par la capacité de choisir de faire le bien plutôt que le mal. L'idée que l'homme n'est pas un être naturellement moral est présente chez le sociologue Levy-Bruhl. Dans toute société il y a des moeurs qui s'imposent, ainsi que des obli­gations et des interdits. Les pratiques morales d'une société donnée sont donc liées aux croyances religieuses, à l'état économique et politique, aux acquisitions intellectuelles, aux conditions climatiques et géographiques, bref à l'en­semble des séries concomitantes des phénomènes sociaux.

conscience

« vent qu'aux sophismes et à l'erreur.

Seul le sentiment, qui est de l 'ordre du cœur, délivre un message clair.

La Profession de foi dtt vicaire savoyard (livre IV de l' Émile) développe largement ce thème, en identifiant la conscience avec ce principe inné de justice et de vertu qui est en nous -conscience qui nous permet de juger nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises.

«Je n 1ai qu1à me consulter sur ce que je veux faire : tout ce qtte je sens être bien est bien; tout ce que je sens être mal est mal.

Le meilleur de tous les casuistes est la conscience » (l' Émile, livre IV).

Tout homme sait où est son devoir L'idée qu'il y a en l'homme une disposition innée au bien se retrouve chez Kant.

Mais ce dernier affirme que cette dis­ position n'est pas de l'ordre du sentiment mais de la raison.

Cette thèse est exprimée dans la conclusion de la Critique de la raison pratique, avec cette formule célèbre : « Deux choses remplissent le cœur d1tme admiration (.

.

.) : le ciel étoi lé au dessus de moi et la loi morale en moi.

» Grâce à cette loi morale qu'il porte en lui, l'homme le plus simple sait où est son devoir.

Il n'y a qu'à se demander s'il peut vouloir que le principe subjectif de son action (autrement dit la maxime de son action) devienne une loi universelle (c'est-à-dire une loi aussi bien pour lui-même que pour tous les autres hommes ).

En suivant ma conscience morale, j'accomplis ma nature Affirmer qu'il y a en tout homme une disposition innée au bien, que celle-ci soit le fait du sentiment ou de la raison, permet d'expliquer le caractère d'obligation de la conscience morale.

Si je reconnais l'autorité de ma conscience morale, c'est bien parce qu'en la suivant je vis en accord avec ma nature.

La conscience morale est donc ce dynamisme ou élan qui me fait viser l'acco mplissement de ma nature .

Et lorsque je n'écoute pas ma conscience et lui désobéis, je vais à l'encontre de ma véritable nature.

D'où le remords qui est encore une manière de reconnaître l'au­ torité de cette conscience • 29. »

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