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Cours de philosophie - la conscience

Publié le 07/11/2017

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PHILOSOPHIE – LA CONSCIENCE I) Discours de la méthode, IVe partie : la conscience chez Descartes 1) Le principe du doute Pour la morale, tournée vers l’action: il convient de suivre des opinions incertaines comme si elles étaient certaines. Dans le domaine intellectuel, et donc de la connaissance qui vise à la vérité : il faut faire le contraire, rejeter comme faux tout ce qui semble un peu douteux/ rejeter le vraisemblable. Il ne faut rien qui ne reste dans ma croyance qui ne soit indubitable. « principe du doute » : le but n’est cependant pas d’établir un doute sceptique (pas comme Montaigne : que sais-je ?) : ce doute a pour but d’être dépassé afin de trouver la vérité. Comprend sa propre négation, on doute pour ne plus jamais douter : point d’ancrage de la connaissance. Il est donc volontaire, délibéré, stratégique. 2) 3 grandes raisons de douter Les sens donnent des impressions fausses : jamais certain que je ne me trompe pas. Tenir pour faux ce qui vient des sens Certains hommes se méprennent même dans les démonstrations mathématiques les plus évidentes : je peux aussi me tromper. Rejeter ce que j’ai acquis dans les mathématiques jusqu’alors. Ce que je vis, je le vis aussi dans mes songes. Rien ne prouve que ce que je vis n’est pas un rêve car, dans les rêves, on pense être dans le réel. => Le doute va en s’approfondissan...
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« Comment savoir qu’il y a quelque chose hors de moi, que le monde existe ?  Je suis un être fini et imparfait car je doute : j’ai donc en moi une idée du parfait.

Or l’imparfait résulte du parfait, c’est son antériorité logique.

Je ne peux être la cause de l’idée du parfait : elle ne peut résulter que d’un être parfait, c’est Dieu.

Comme Dieu, être parfait, est la cause de l’idée du parfait, il est bon.

Il ne peut donc pas faire du monde autour de moi une simple illusion, il ne peut pas vouloir que je me trompe : donc le monde autour de moi existe. (Trois niveaux de substance existent pour Descartes : Substance pensante/divine/étendue ) Pour Descartes : toute connaissance passe par une connaissance du sujet .

Réalisme naif qui ouvre la voie à deux formes d’idéalisme Berkeley : être, c’est percevoir ou être perçu // Kant : le monde est l’ensemble de mes représentations.

Il n’y a pas de connaissance du sujet.

Les autres théories : Freud : certaines pensées inconscientes.

« Le moi n'est pas maître dans sa propre maison » Sartre : la conscience n’est rien sans l’objet II) Définition de la conscience : la conscience est relation  toute conscience est conscience de quelque chose Conscience : relation à autre chose que soi, elle est donnée par rapport à un objet.

« Toute conscience est conscience de quelque chose » selon Husserl.

Elle n’est pas possession de l’objet, mais relation à lui .

Pour Sartre (voir texte étudié), la conscience nous conduit hors de nous  amène à un détachement.

(« connaître, c’est « s’éclater vers » ».) Texte de Sartre :(L’auteur : il est existentialiste, càd qu’il pense que l’existence précède l’essence.

Comme l’H est conscient, il est libre : il aura donc à être, à se façonner, se déterminer et agir à travers des actes.

Dans un second temps, il a donc une essence : l’Homme existe puis se définit.) Pour Sartre, exister = être en relation avec autre chose que soi.

La conscience coexiste avec le monde, c’est le LIEN qui explique la conscience.

Être conscient implique systématiquement une relation à un objet, cela suppose une pure extériorité à soi.

Par elle-même, elle n’est donc rien, elle est « un grand vent ».

On ne peut donc s’introduire dans la conscience car la pensée pure n’existe pas .

Même quand je pense à moi, cela implique une extériorité : exemple des remords (moi qui fait l’action ≠ moi qui juge aujourd’hui mon action passée.

). »

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