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dissertation la conscience de soi et la connaisance de soi

Publié le 17/12/2017

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La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ? Introduction La question interroge sur l’origine de la conscience de soi. La connaissance se définit comme étant une idée distincte et un savoir. On a connaissance de la nature et des propriétés d’une chose. La conscience nous permet de prendre connaissance de nos actes et de l’activité de notre esprit. Elle serait donc une forme de connaissance. L’article défini « La » montre la conscience de soi comme étant identifiable de manière univoque, il s’agirait donc de déterminer dans quelle mesure cette spécificité qu’est la conscience est-elle une connaissance de soi ? Pourtant, si une telle connaissance existait, cela supposerait une stabilité de notre être. Or, ce dernier est en perpétuel changement, de part seulement que sa variété de pensées qui changent en fonction de l’instant. Par conséquent, qu’est-ce qu’être « moi-même » ? Cela supposerait que nous avons un rapport à nous même qui n’est jamais réel puisqu’il est en perpétuel changement ? Est-il possible de nous connaitre nous-même ? Et donc, est-il possible d’être ce que nous avons conscience d’être ? Se penser, est-ce suffisant afin de se connaitre ? Nous tenterons, tout d’abord, d’évaluer les rapports entre la connaissance et la conscience. Puis, nous tâcherons de déterminer si la connaissance de soi est une chose réelle, ou simplement une illusion. Enfin, nous n’avons plus qu’à chercher quel est le moyen afin d’avoir conscience de soi-même. Développement Quels sont les rapports entre la conscience et la connaissance ? Dans le sujet, on suggère que nous avons conscience de nous-même. Pour autant, cette conscience de soi est-elle une connaissance ? Quelles sont les rapports entre la conscience et la connaissance ? Si la conscience est conscience de soi, nous faisons nous même l’objet de cette conscience. Or, cette dernière ne peut être pensée sans émettre un rapport entre le monde extérieur et nous-même. L’Homme a besoin du rapport des autres sur lui, il a besoin d’un regard extérieur. C’est grâce au regard, aux interactions, des autres qu’il commence à prendre conscience de lui. Il prend aussi conscience de lui-même en émettant un rapport aux choses, c’est-à-dire grâce à ses actions, à ce qu’il entreprend de faire, ses œuvres. En bref, il prend conscience en se confrontant au monde extérieur, en interagissant avec ce dernier. Il prend aussi conscience en tenant compte de l’influence de la société sur lui-même. Notre appartenance à une classe sociale, mais aussi notre époque historique, détermine aussi une certaine perception de la conscience. Transition : Pour autant, la conscience est avant tout une conscience de soi. On pa...
conscience

« En bref, il prend conscience en se confrontant au monde extérieur, en interagissant avec ce dernier.

Il prend aussi conscience en tenant compte de l’influence de la société sur lui-même.

Notre appartenance à une classe sociale, mais aussi notre époque historique, détermine aussi une certaine perception de la conscience. Transition : Pour autant, la conscience est avant tout une conscience de soi.

On parle de conscience exclusive pour les hommes, et non pour d’autres formes d’être vivants.

Les animaux ne possèdent pas de conscience, contrairement à l’être humain.

Mais cette conscience, qui est donc une conscience de soi, peut-elle être une source nous informant sur nous –même ? La conscience de soi suppose une réflexion, un retour sur soi.

C’est un mouvement entre le sujet et le monde, qu’elle permet de connaitre.

Par exemple, être conscient de quelque chose, c’est posséder cette chose dans son esprit, la visualiser.

Ne pas être conscient de quelque chose, c’est ne pas se rendre de compte de cette chose.

Avoir conscience serait donc un savoir, or le savoir est une connaissance.

On obtient un savoir sur un objet grâce à nos sens, qui nous permettent de déterminer la nature et les propriétés de ce dernier.

Lorsque l’on prend conscience d’un objet, on réalise l’existence de ce dernier, et ainsi on s’en fait une représentation.

On prend connaissance de cet objet, de par ses actes ou la manière dont on voit ce dernier. Transition : La conscience, qui serait donc un savoir, rendrait possible la connaissance.

Cela signifierait que la conscience se rendrait sujet de la connaissance.

Elle serait la connaissance. Par conséquent, lorsque l’objet dont on prend conscience est nous-même, cela signifierait que nous avons conscience d’être.

Nous sommes assurés de notre existence, de nos pensées, et ceci est la base de la connaissance.

Descartes dit : « Je pense donc je suis.

» Pour lui, prendre conscience de soi, c’est prendre connaissance de son existence. La conscience possède donc une relation immédiate à elle-même.

La conscience humaine est réfléchie. Ensuite, nous nous faisons une représentation de nous-même grâce à nos actes, notre manière d’interagir.

Nous apprenons au profil de nos actions à nous connaitre.. »

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