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Doit-on apprendre à devenir soi-même?

Publié le 03/01/2015

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GRANGER Clothilde TES DM: dissertation philosophique: "Doit-on apprendre à devenir soi-même?" "Devenir soi-même" est complexe. En soit, nous sommes nous même, nous sommes pas avec autrui vu que nous possédons un corps qui nous appartient, que l'on décide. Nous pouvons nous différencier des autres et donc être soi même. Mais connaissons nous tout de soi? Satre disait "Connais toi toi même", mais pour se connaitre nous devons d'abord apprendre à devenir soi-même. Ce qui nous pousse à s'interroger sur "doit'on apprendre à devenir soi-même?". Toutefois, est-il possible que nous nous connaissions de fond en comble? Doit-on apprendre à devenir soi-même? Comment devennons-nous soi-même? Sommes nous juste différent de corps mais pareil d'esprit que tout le monde?Ainsi être soi-même en tant qu'être sincère qui assume son identité apparaît comme un devoir : c'est à nous-même de nous poser des obligations morales. Mais comme on ne se reconnaît pas toujours dans ce que nous sommes, il faudra donc se demander par quel proc...

« conscientalisme, la vie psychique de l’homme se résume  à sa conscience r éflexive, sa capacit é de repr ésentation de lui­m ême.

  L'homme connait donc toute ses pens ées, ainsi il se connait lui m ême. L'homme est alors un  être rationel, car il poss ède une raison   qui est en lien avec sa conscience et son inconscient qui lui permet de choisir et donc  être soit m ême. Nous avons donc vu quand   th éorie on est par essence soit­m ême.  Pourtant m ême si en th éorie nous sommes nous m ême, ce n'est pas toujours le cas en pratique. L’homme est en fait   divis é entre le moi, le  ça et le surmoi. Selon Freud, il existe dans la vie psychique de l’homme une partie consciente, le moi, et une   partie inconsciente, le  ça (les pulsions) et le surmoi (les normes et les valeurs que l’on nous a inculqu ées). Ainsi «le moi n’est pas   ma ître dans sa propre maison» car « ça pense en moi», l’homme n’est donc pas enti èrement lui­m ême. En effet l'homme a un   dualisme entre son corps et son  âme qui se traduit en pulsion. L'exemple le plus connu est la pulsion sexuel, un homme peut   tromper sans aimer ainsi cela se traduit en pulsion car s'est son corps qui d ésire et non son  âme. Ainsi l'homme pour  être soit m ême   doit se controler et donc apprendre  à être soi­m ême. Mais,  à travers le surmoi, l'homme se construit suivant son milieu social et la   soci été. Comme dirait Jacques Lacan “c'est dans l'autre que le sujet s'identifie et m ême s' éprouve tout d'abord” ainsi il y a bien une   reproduction social. Car l'enfant recopie ses parents, puis l'adolescent recopie ses fr ères et soeurs ou alors d'autres adolescents et   l'adulte lui peut choisir d' être soi­m ême ou suivre un groupe de personnes comme ceux de son travail. Mais ce n'est pas parce qu'on   montre un visage dans un environement que celui est “soi­m ême”: au travail nous pouvons  être adorable et poli alors que chez soi   nous sommes audieu et nous manquons de respect  à notre propre famille. Ceci est en raison du fait que la soci été poss ède des   normes qu'on nous inculque depuis notre plus tendre enfance comme payer le pain  à la boulangerie, dire bonjour lorsqu'on   rencontre quelqu'un, dire merci lorsqu'on nous donne quelque chose, aller se brosser les dents avant d'aller se coucher, manger trois   repas par jour,.... afin de pouvoir rentrer dans la soci été et se faire accepter.  En somme, l'homme n'est pas toujours lui m ême mais   avec un travail d'apprentissage sur soi, il pourra apprendre  à être soi m ême. L'homme n'est pas lui m ême, il apprend  à le devenir. Ceci dit on peut penser qu'on ne devient jamais totalement soi m ême. Freud avait mis en place une th érapie   m édicale, qui consiste  à prendre conscience de l' état r éel des forces de notre esprit, c'est­ à­dire de la lutte qu'il y a entre un surmoi   et un  ça qui se sont constitu és lors de notre petite enfance. Aujourd'hui nous appelons  ça une psychanalyse qui permet ainsi de se   conna ître enti èrement. L' écriture a pu aussi  être un moyen de se conna ître parfaitement comme Rousseau avec  Les confessions   intimes . Pour  écrire ces livres il a du  être en parfaite coh ésion avec lui m ême. Mais malgr é ces techniques l à, l'homme ne devient  . »

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