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LA force des religions ?

Publié le 11/09/2014

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Pour le sociologue Émile Durkheim, la religion procure une force et un sentiment d'appui, comparable à ce que chacun éprouve lorsqu'il participe à la vie sociale. La religion est une force sociale, un processus d'intégration, et en ce sens les croyances religieuses sont des croyances collectives. Leur pouvoir vient de ce que la réalité d'une religion s'ac­compagne nécessairement d'une Église constituée, hiérarchiquement ou non, mais organisée autour de rites et de cultes. Les croyances par­tagées se répandent dans une sorte d'effet « boule de neige «.

« La religion lui apporte des réponses, et d'abord une réponse d'appar­ tenance collective : tout comme il appartient à une communauté sociale, l'homme n'est plus seul, il appartient à une communauté spirituelle.

• À cette appartenance collective s'ajoute le soutien moral individuel qu'est la consolation.

L'homme, angoissé par l'idée de la mort, se tourne vers cette puissance protectrice et consolatrice qu'est la religion.

• Mais si la force de la religion tient bien à sa puissance sur la raison mise en échec, et si elle peut abuser de ce pouvoir jusqu'à tuer au nom de la foi, sa force est aussi cette aspiration proprement humaine à se transcender dans une quête de l'absolu.

CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] Croire en un dieu est un acte de foi, une croyance sans preuves.

Pourquoi est-il possible que des millions de personnes adhèrent aux religions, fondées sur des dogmes invérifiables? Comment une croyance peut-elle avoir tant d'influence? Aujourd'hui, dans un monde techni­ quement et scientifiquement évolué, dans un monde où la rationalité a pris le pouvoir, comment se fait-il que le sentiment religieux soit encore aussi puissant, et même en recrudescence? [I.

La religion procure un sentiment d'appartenance] Le fait religieux est un fait universel : « On trouve dans le passé, on trouverait même aujourd'hui, des sociétés qui n'ont ni science ni art ni philosophie.

Mais il n'y a jamais eu de société sans religion », écrit Bergson.

Mais le sentiment religieux est fondé sur la croyance, c'est-à-dire sur une opinion qui n'implique pas la vérité, contrairement à la science qui se construit sur un savoir vrai, vérifié.

Pour le sociologue Émile Durkheim, la religion procure une force et un sentiment d'appui, comparable à ce que chacun éprouve lorsqu'il participe à la vie sociale.

La religion est une force sociale, un processus d'intégration, et en ce sens les croyances religieuses sont des croyances collectives.

Leur pouvoir vient de ce que la réalité d'une religion s'ac­ compagne nécessairement d'une Église constituée, hiérarchiquement ou non, mais organisée autour de rites et de cultes.

Les croyances par­ tagées se répandent dans une sorte d'effet« boule de neige».. »

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