Devoir de Philosophie

introduction à la philosophie

Publié le 16/10/2013

Extrait du document

philosophie
Introduction à la philosophie Plan : Introduction Définition Le sens étymologique de la philosophie Le sens large Le sens technique La philosophie et ontologie Origine de la philosophie Les présocratiques Socrate et Platon - Tableau de lettre et de la connaissance chez Platon Platon et la question de la sophistique Nietzsche et la critique du nihilisme Descartes et le moment cartésien Le doute cartésien L'apparition de la vérité comme certitude et la naissance du sujet Emmanuel Kant et la modernité Les deux conceptions de la finitude humaine Une nouvelle théorie de l'objectivité L'anthropologie et la morale Conclusion : La philosophie comme doctrine du salut sans Dieu Introduction On a coutume de présenter la philosophie comme un art de la réflexion, un art de l'argumentation, c'est-à-dire que l'on conçoit habituellement la philosophie comme une méthode, une méthode qui vise à penser et l'idéal consiste à penser par soit même. Le soucis de l'autonomie de la pensée signifie le pouvoir de maitrise du discours et de la pensée, c'est d'ailleurs dans cet esprit que Napoléon a instauré en 1806 les premières classes de philosophie et le but affiché par les pouvoirs publics consistait a amener les citoyens avant l'exercice du vote, c'est-à-dire des fonctions civiques a être maitre de leur position, à penser par eux-même, cet apprentissage méthodologique avait donc ouvertement un interet pratique. Former des citoyens libres et responsables. Conclusion partielle : voilà le but et la définition que l'on donne classiquement de la philosophie. * thèse du sens commun : réponse immédiate peu réfléchie, que l'on donne à une question. * méthode : provient de chemin On peut cependant se demander si cette définition de la philosophie comme art de la réflexion, comme discipline formelle corespond à ce que les inventeurs de la philosophie avaient en vue. Par exemple : le présocratique Pythagore, l'inventeur du mot philosophia, que recherchait-il en inventant ce mot ? de m^me, on sait que dès ces origines, la philosophie a été pensé à la fois comme une totalisation de toutes les sciences et comme une alternative aux religions, et aux mythologies. Mais qu'est-ce que la philosophie a en commun avec les sciences et avec la religion ? Pour trouver ce que les inventeurs de la philosophie avaient en vue, il nous faut commencer par interroger le sens étymologique du mot philosophie. Définition Le sens éthymologique de la philosophie Le mot philosophie parle grec, il di...
philosophie

« consistait a amener les citoyens avant l’exercice du vote, c’est-à-dire des fonctions civiques a être maitre de leur position, à penser par eux-même, cet apprentissage méthodologique avait donc ouvertement un interet pratique.

Former des citoyens libres et responsables.

Conclusion partielle : voilà le but et la définition que l’on donne classiquement de la philosophie.

* thèse du sens commun : réponse immédiate peu réfléchie, que l’on donne à une question.

* méthode : provient de chemin On peut cependant se demander si cette définition de la philosophie comme art de la réflexion, comme discipline formelle corespond à ce que les inventeurs de la philosophie avaient en vue.

Par exemple : le présocratique Pythagore, l’inventeur du mot philosophia, que recherchait-il en inventant ce mot ? de m^me, on sait que dès ces origines, la philosophie a été pensé à la fois comme une totalisation de toutes les sciences et comme une alternative aux religions, et aux mythologies.

Mais qu’est-ce que la philosophie a en commun avec les sciences et avec la religion ? Pour trouver ce que les inventeurs de la philosophie avaient en vue, il nous faut commencer par interroger le sens étymologique du mot philosophie.

II.

Définition 1.

Le sens éthymologique de la philosophie Le mot philosophie parle grec, il dit philo-sophia, philo provient de – il signifie aimer, désirer, tendre vers ce qu’on a pas et ce qu’on est pas, sophie signifie la sagesse, c’est-à-dire le bonheur fondé sur la vérité. c’est Platon qui le premier enseigne ce que aimer veut dire dans son dialogue intitulé Banquet, Platon y raconte l’histoire de la naissance d’amour, Eros, c’est un demi dieu, dont le père est le dieu Poros, le dieu de la richesse, de l’abondance, sa mère est une mortelle, une mendiante, Penia, Eros, a hérité des deux, il est pauvre comme sa mère, mais comme son père il recherche l’abondance.

C’est la première définition de l’amour, de l’histoire.

Aristote, disciple de Platon a proposé une deuxième définition de l’amour, pour Aristote l’amour n’est pas manque, mais joie de la présence, c’est cette définition que rejoindra Spinoza a XVIIe siècle, lorsqu’il dira « L’amour c’est la joie accompagné de l’idée de sa cause ».

dans la bible, le Christ va proposer une troisième définition de l’amour, ici l’amour est agapé, c’est-à-dire non pas manque, mais amour sans condition, sans réciprocité.

Résumé : les trois formes de l’amour sont : - Eros chez Platon, c’est l’amour comme manque.

- Aristote et Spinoza, l’amour est philia on traduit souvent philia par amitié, ici l’amour est joie. - Agapé, c’est l’amour inconditionnel des parents pour leurs enfant, ici pas de réciprocité.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles