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la justice et le droit

Publié le 30/12/2017

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justice
CHATER Inès Terminale ES3 Dissertation Philosophie Sujet: Ya-t ’il une justice en dehors du droit ? Dans notre société, nous avons toutes les raisons de protester contre un avis. L’œil que nous portons sur l’injustice fait nous mène à espérer que les erreurs soient corrigés rapidement. Il est donc logique que la cause qui demande justice soit basée sur un sentiment où la légitimité est évidente. Cependant, cette thèse peut être problématique. L’idée d’une telle justice peut être fascinante. Nous allons donc examiner le fondement de la justice, qui difficilement associe les enjeux juridique et morale. C’est alors qu’on se demande s’il peut-il y avoir une justice extérieure au droit ? Pour cela, tout d'abord nous définissons le terme de « justice » qui évoque l’idée d’une institution ou d’une valeur. La justice est la décision d'un juge, qui prononce selon le droit. Le terme de « justice » provient du latin jus, qui signifie "droit". La justice dénonce alors un sentiment où la position est de mettre les lois, donc le pouvoir judiciaire. La justice apparaît donc lorsque le droit change sous l’influence de la force et là où la punition légale prend la place d’une vengeance qui peut être illégal. Donc la décision du juge est très importante. On dit souvent que « c'est au nom de la justice » comme valeur qu'est critiquée la justice comme institution. Néanmoins, l’idée que chacun peut se faire de la justice varie et est différente. La définition de justice est différente selon les individus, une personne peut trouver une situation juste, alors qu’une autre peut la trouver injuste. En ce qui concerne la notion de droit positif, elle définit l'ensemble de lois fatales dans une société donnée à une certaine époque. On se rend compte de l’importance de la justice lorsqu’elle s’occupe de donner des sanctions juridiques ou pénales. Le droit positif s’adresse donc à une société donnée et change selon les époques. Le droit naturel met en avant la validité des normes universelles et indépendantes. Dans un premier temps, nous allons voir les rapports entre la justice et le droit, puis dans un second temps, nous nous demanderons si le droit est l’incarnation même de la justice ? Enfin, s’il est possible de faire sa propre justice ? ...
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« I) Liens entre droit et justice : Le droit désigne l'ensemble des règles qui régissent un État, c'est le droit positif.

Avec des règles qui varient d'un État à l'autre.

Les lois n'ont pas à être justes, elles doivent surtout garantir la paix sociale, puisque « Il vaut mieux une injustice qu'un désordre » de Goethe. Mais ce n'est pas de l’avis de Rousseau, ni même de la pensée des « droits de l'homme », les lois peuvent être injustes, et soutenir des inégalités de droits.

Un droit positif juste, deviendra alors un droit similaire au droit naturel. Le droit a en premier lieu, une forme positive.

Ce qui signifie que les lois sont des dispositions, que le gouvernement impose à la société.

La sentence doit être comptée comme étant juste.

La justice légale ne détient pas l’efficacité du sentiment.

Elle est beaucoup plus réfléchie et rationnelle.

Le sentiment d’injustice, à quelles occasions avons-nous la croyance de faire partie d’une injustice ou de la subir ? La vision de l’injustice est celle d’une inégalité remarquable. Toutes les inégalités ne sont pas forcément injustes.

Certaines obéissent à une forme de relativité.

L’exemple de la rémunération dans un travail plus ou moins élevé en fonction du travail fournie.

L’injustice est donc basée sur des actes pas forcément avec un fond, c’est pour cela que l’on différencie l’injustice de la discrimination. Lorsqu’un emploi est refusé à une personne avec pour seul cause son physique ou son origine, il y a certes une certaine forme d’injustice, peu importe le point de vue juridique que nous adoptons.

La valeur du droit, rend nécessaire l’existence d’une constitution.

Les lois sont des mesures ou des dispositions générales qu’un État impose pour faire régner un ordre commun.

Le droit est alors objectif, puisqu’il se montre dans une dimension pénible vis-à-vis des désirs individuels et personnels.

Les lois ont donc avant tout une forme juridique entre l’interdiction et l’autorisation.

Avec certains codes qui mettent en valeur les principes de la justice. La possibilité qu’il peut y avoir une justice en dehors du droit nous mène à réfléchir à une certaine frustration entre les deux.

On distingue alors trois cas fondamentaux.

Les partages inégaux que nous jugeons inacceptables, les punitions ou les récompenses excessives, et les promesses non tenues.

Dans le premier cas, l’injustice concerne un mode de distribution ou de répartition ; dans le deuxième, la récompense, et dans le troisième cas elle apparait comme une trahison de confiance admis par une personne, car sans la confiance, une société aurait un mauvais fonctionnement. La valeur du droit est alors dans sa capacité à permettre d’envisager la situation avec du recul, en tenant compte de l’ensemble des paramètres communs.

Le droit à une vision réaliste, prudente et logique pour bien comprendre le conflit survenu.

De plus, le sentiment d’injustice ne suffit pas à définir précisément ce qui est juste, c’est-à-dire proportionné pour tous.. »

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