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Nietzche La Conscience

Publié le 05/12/2014

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conscience
Commentaire de texte NIETZSCHE : Dans ce texte de N, Le thème de la « conscience » est abordé. Etymologiquement, elle signifie un accompagnement « cum science », littéralement « avec - savoir», c'est à dire que nous avons la connaissance de notre propre existence mais également celle d'une certaine représentation du monde. Primordiale pour certains philosophes, elle est placé au centre de l'homme ; notons le « cogito ergo sumo » de Descartes qui accorde une place dominante à la conscience. Mais sa position est relativisée par certains théoriciens comme Pascal dans ses Pensées, et notamment par N qui accorde à cette notion philosophique une définition allant dans une autre direction que celle traditionnellement donnée. Ainsi, nous allons voir en quoi le rôle de la conscience « naturelle et omniprésente » chez l'homme peut être relativisé par un questionnement sur son origine et une potentielle critique d'une volonté d'ériger l'homme supérieur a tout. N présente ainsi une remise en question de conception classique de la conscience, définit comme étant originalité qu'a l'homme, le plaçant hiérarchiquement supérieur a tout autre être vivant. Il relative ainsi l'importance de la pensée chez l'homme, ainsi que l'idée que la conscience est source d'élévation vers une morale supérieure, mais insiste sur l'évolution proportionnel et commun entre la conscience et la « mise en société », par la communication, de l'homme. Cet extrait est découpé en trois moments se reliant autour de la critique de N. Après avoir analysé les inévitables rapports sociaux entre les hommes comme étant unique source de conscience, nous verrons que la conscience est interdépendante avec le langage ; c'est par le besoin social d'éc...
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« Dans un premier moment de cet extrait, nous voyons que N tend à dévaloriser la conscience, en lui enlevant sa capacité de placer l’homme au centre de la nature.

Il décrit ainsi les traditionnelles acceptions de celle-ci comme étant archaïques et douteuses. En effet, en la définissant comme un vulgaire réseau de communication engendré par l’inévitable évolution de l’homme, N attaque les philosophes traditionnels nous érigeant en haut d’une classification des êtres vivants.

La conscience pouvait être facultative chez l’homme solitaire, mais une pression vitale fut déclencheuse de lien sociaux, crée par le biais du langage.

C’est uniquement ce besoin « vital » de survit de l’homme qui fut source, et qui appela a la conscience humaine.

L’homme seul, ne vivant dans un quelconque cadre social ne pouvait survivre sans un inévitable lien avec autrui car il se sentait menacé.

Cette volonté de survie engendra un besoin d’évolution, qui fut suivit par la naissance d’une dépendance avec ses semblables par la prise de conscience.

Ainsi, « il sut » qu’un cadre social était incontournable, et dut faire appel a sa conscience pour le comprendre.

L’homme « prend conscience » de son existence, sa conscience est un moyen pour lui de communiquer et d’affirmer sa présence au monde.

« C’est en cette seule qualité qu’elle a été forcé de se développer » : le dépréciatif de cette affirmation présente la conscience comme peu glorieuse, mais démontre que l’homme se sert de la conscience comme moyen, une utilité afin de s’affirmer, et de développer un cadre social.

La conscience est ainsi une essence collective, elle est la finalité, le produit d’une vie en collectivité.

Ainsi, elle est extérieur à l’individu, de part son rôle d’utilité collective. « C’est en cette qualité qu’elle a été forcé de se développer »montre que les hommes ont lutté pour exister, et qu’ils ont augmenté leur capacité de survivre en étant coordonné avec ses semblables, dans leurs propre intérêt.

L’apparition de la conscience comme conséquence de volonté de survie est ainsi acquise par l’homme avec son évolution.

Elle est ainsi plus que nécessaire et résulte d’une sociabilisassions des hommes.

Dans un second temps de la critique Nietzschéenne, après avoir montré que cette conscience est crée par la sociabilisassions de l’homme, celle-ci la positionnant dans le cadre d’une utilité collective, nous allons voir que cette évolution exerce un pouvoir , une contrainte sur le développement de la conscience.. »

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