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Nos tendances primitives sont-elles égoïstes?

Publié le 15/09/2014

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A.        Il est nécessaire de définir de façon plus précise l'égoïsme. Il n'y a égoïsme proprement dit que lorsque le sujet se prend lui-même pour but de façon consciente et volontaire. Autrement, il n'y a que la tendance naturelle de l'être « à persévérer dans son être «, selon la formule de SPINOZA, et non proprement égoïsme. Celui-ci suppose donc la prise de conscience du moi par lui-même (Précis, Ph. II, § 23; Sc., § 75; M., § 161). Or cette condition n'est réalisée, ni chez l'enfant, encore tout englué dans son égocentrisme, lequel est tout autre chose que l'égoïsme puisqu'il est confusion du moi avec le non-moi et avec autrui (Ibid., Ph. II, § 73; Sc., § 85; M., § 171) — ni chez le primitif, dont « la personne est diffuse dans le groupe « (M. LEENHARDT) et chez qui le personnage tient lieu de personnalité individuelle (Ibid., Ph. II, § 77; Sc., § 86 B; M., § 172 B)

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