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Le personnage de Sganarelle

Publié le 11/11/2013

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Le personnage de Sganarelle . Dom Juan est une pièce baroque à l'époque du classicisme . Elle relate la vie d'un personnage infidèle, séducteur, libertin, blasphémateur, être de l'inconstance et du mouvement. Dom Juan, jeune noble accompagné de son fidèle valet Sganarelle, accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Seule la séduction l'intéresse et les jeunes femmes sont bafouées et déshonorées après qu'il en est décidé. Pour commencer nous analyserons les relations entre Dom Juan et Sganarelle puis nous travaillerons sur le tempérament de Sganarelle . Sganarelle est au service de Dom Juan : il le sert à table, reçoit des ordres et se soumet à ses moindres désirs. Il lui obéit et reçoit parfois des bonus en argent . Don Juan se sert de lui dans toutes les occasions, même lors de ses aventures amoureuses . Il semblerait que Sganarelle travaille pour lui depuis longtemps, une sorte de complicité, voire même d'intimité s'est créée entre eux. De part sa parfaite connaissance de Don Juan, Sganarelle ...

« Moliere a poussé certains traits du personnage jusqu'au grotesque .

Sa couardise est assez traditionelle, tout comme son désir , souvent réprimé , de faore des remontrances à son maitre ; ces deux traits , lointain héritage du rôle de l'esclave dans la comédie antique.

Sganarelle , sans doute au contact d'un maître aussi beau parleur , a acquis quelque prétention à faire le philosophe ; il s'écoute parler et prétend avoir besoin de contradiction pour pouvoir soutenir la discussion .

Sa naive dialectique défend aussi maladroitement les causes les plus diverses : les bienfaits de la médecine , la croyance religieuse ou l'existence de Dieu .

C'est un personnage caricatural mais aussi équivoque, Sganarelle , a une admiration envers son maître .

1 — Le défenseur de la religion, de la morale et de la société Il ne pense guère la religion qu'en termes de récompense et de châtiment.

.

Il n'évoque jamais Dieu ou le Christ.

Il partage les superstitions de son époque : le loup-garou (I, 1), le moine bourru .

Il est remarquable que, pour lui, la religion et la superstition soient indissociables.

Sganarelle défend la morale qui veut que l'on soit fidèle (I, 2), que l'on respecte ses promesses, son père, etc.

Néanmoins il a lui-même des dettes, qu'il n'a pas non plus la moindre intention de régler.

En feignant de dénoncer Don Juan ou de le défier, il s'en rend d'ailleurs souvent complice ainsi quand le séducteur promet le mariage à Charlotte et le prend à témoin, il répond ironiquemlent : « il se mariera avec vous tant que vous voudrez.

» (II, 2).

Il se moque de Don Juan bien sûr, mais en même temps il le soutient dans sa stratégie de séduction, car Charlotte ne peut pas comprendre le second degré.

Lors de sa première apparition, il vante le tabac, non pas pour les bienfaits physiques qu'il était, à l'époque, censé procurer, mais parce qu'il crée des liens sociaux.

Sans cesse il est du côté ,de ceux que Don Juan trompe, bafoue, et il les plaint, non pas tellement pour eux-mêmes, mais parce que chaque fois c'est une relation sociale qui est détruite.. »

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