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Peut-on ne pas être soi-même ?

Publié le 02/11/2014

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Sujet : Peut-on ne pas être soi-même ?               Depuis toujours, les Hommes cherchent leur identité et tentent de comprendre notre essence. Aujourd'hui encore, nous sommes en quête de notre réflexion de nous pour faire apparaître ce que nous sommes, c'est à dire que nous essayons sans cesse de déterminer notre propre définition, d'accéder à notre ego. «La vraie grandeur consiste à être maître de soi-même», affirme Daniel Defoe. Il considère alors que nous sommes des êtres pleinement conscients et sous-entends, avant d'être notre propre maître, que nous nous connaissons et par la même occasion que nous nous possédons. Il met en avant la qualité du contrôle de soi mais il ne prend pas en compte la potentialité de ne pas être soi-même, à ce moment là, on peut se poser la question de quand ne sommes-nous plus maître de nous-même.             D'ailleurs, peut-on supposer n'être que soi-même ? Est- il possible d'être autre que soi ? S'il on est pas soi, comment l'est-on ?              Dans un premier temps, nous allons voir qu'on ne peut pas être un autre. Puis nous constaterons la présence d'un alter ego. Enfin, nous allons pouvoir remarquer qu'on se construit tout au long de notre vie.               Tout d'abord, comment peut-on envisager être quelqu'un d'autre ? On ne peut être que soi-même. Je suis moi, comme il est lui-même. C'est impossible qu'il soit moi-même et moi à sa place. Comment pourrais-je être autre que moi-même ? Je suis unique et singulière. Personne d'autre n'est comme moi, il n'y a pas deux moi-même qui existent. Personne ne peut me remplacer et il n'est pas possible que je sois autrui. Peut-être que des personnes me ressemblent physiquement ou même avoir des idées semblables, mais en aucun cas ces personnes seront moi.             « Je suis, j'existe », le doute cartésien nous met en évidence l'indubitable. Cette première certitude du « Cogito ergo sum » déduit l'existence par la pensée. Puisque Descartes doute, il pense donc il est. Le fait d'en douter plutôt que de l'ébranler, renforce en effet la vérité de la proposition. Pour que le doute soit possible, il faut que quelqu'un le fasse : le doute suppose la pensée qui suppose à son tour un sujet qui la pense. La pensée est ce qui constitue l'être même du sujet : le cogito m'apprend que je suis une nature purement spirituelle et que mon corps comme tel n'entre pas dans la composition de ce que je suis essentiellement. Donc même si des personnes me ressemblent par l'aspect physique, je suis toujours unique par ma conscience. De ce fait, Locke dans essai sur l'entendement humain, imagine qu'en deux corps s'alternent les deux consciences, l'une le jour, l'autre la nuit. Il met alors en avant le fait que le soi n'est pas déterminé par le corps ni par l'identité mais par la conscience.  « Ainsi le soi n'est pas déterminé par l'identité ou la différence de substance – ce dont-il peut être sûr – mais seulement par l'identité de conscience. » Grâce au doute cartésien, je peux douter de tout sauf de ce moi qui pense et qui est certain de lui-même, notamment avec le doute de méthode, le doute hyperbolique (s'il y a une seule raison de douter alors c'est faux, aucun degré entre vrai et faux n'est possible), le doute universel (tout les objets) et le doute radical (examine le principe des choses et non les choses elles-même). Je sais que je suis ...

« « Cogito ergo sum » déduit l'existence par la pensée.

Puisque Descartes doute, il pense donc il est.

Le fait d'en douter plutôt que de l'ébranler, renforce en effet la vérité de la proposition.

Pour que le doute soit possible, il faut que quelqu'un le fasse : le doute suppose la pensée qui suppose à son tour un sujet qui la pense.

La pensée est ce qui constitue l'être même du sujet : le cogito m'apprend que je suis une nature purement spirituelle et que mon corps comme tel n'entre pas dans la composition de ce que je suis essentiellement.

Donc même si des personnes me ressemblent par l'aspect physique, je suis toujours unique par ma conscience.

De ce fait, Locke dans essai sur l'entendement humain, imagine qu'en deux corps s'alternent les deux consciences, l'une le jour, l'autre la nuit.

Il met alors en avant le fait que le soi n'est pas déterminé par le corps ni par l'identité mais par la conscience.

 « Ainsi le soi n'est pas déterminé par l'identité ou la différence de substance - ce dont-il peut être sûr - mais seulement par l'identité de conscience. » Grâce au doute cartésien, je peux douter de tout sauf de ce moi qui pense et qui est certain de lui-même, notamment avec le doute de méthode, le doute hyperbolique (s'il y a une seule raison de douter alors c'est faux, aucun degré entre vrai et faux n'est possible), le doute universel (tout les objets) et le doute radical (examine le principe des choses et non les choses elles-même).

Je sais que je suis et ce que je suis car j'ai la connaissance immédiate de mes états et de mes actes.

Si le « je » qui est, n'est pas le même que celui qui dit « je pense donc je suis », alors cela n'aurait plus aucun sens.

Cette vérité ne serait que mensonge puisque « je » ne serai pas la même personne que le « je » qui pense.

Il n'y aurait plus aucune signification nulle part, plus aucune certitude vu que la vérité absolue serait démentie ainsi on ne pourrait même plus se fier à soi-même, ni même au monde qui nous entoure puisque notre perception même en serait déformée...

C'est alors absurde de penser que je suis un autre.

Comme si, par exemple, le « je » ayant commis un crime est différent du « je » qu 'on accuse du crime.

En aucun cas, je ne peux pas dire que je n'étais pas responsable de mes propre actions, sauf s'il y a une pathologie, car je suis un être pourvu de conscience.             C'est évident qu'on ne peut pas exister sans penser être soi-même.

A ce moment là, je n'aurais pas de conscience de soi et ne serais qu'un animal n'ayant aucune réflexion comme objet, répondant qu'à l'instinct. Mais le fait est que je suis un être humain, pensant, pleinement conscient et ayant une unité des représentations.

Je me vois comme moi- même et j'ai conscience des images mentales que je perçois, je sais. »

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