Peut on vouloir l'inconscience ?

« L'inconscience se traduit par des états auxquels un sujet ne pense pas.

En effet, avec l'inconscience on reconnait que la conscience ne peut être consciente de tout ce qui se passe en elle.

Si la conscience est un écran entre nous et nous même, la conscience de soi n'est donc pas immédiate, ni facile.

Il faut perpétuellement prendre conscience de soi et acquérir cette conscience.

Savoir qui l'on est n'est pas spontané, cela ne suffit pas à répondre à la question « Qui suis-je ? ».

Nous comprenons alors que c'est par la conscience que nous pouvons atteindre une connaissance partielle de nous-mêmes et non pas par l'inconscience.

L'être humain voulant acquérir le savoir peut alors ne pas vouloir cette inconscience et préférer avancer vers la vérité qu'assouvir ses désirs immédiats.

L'inconscience marque donc la limite de la connaissance que nous avons de nous-mêmes.

Cependant, cette connaissance ne dépend pas forcément de la libre volonté du sujet.

En effet, l'homme est un être de raison mais aussi de désir.

Ce désir peut nous aveugler, nous faire vivre dans l'illusion, mais également prendre le dessus et nous rendre immoraux, nous faire déraisonner.

Cette inconscience peut être précisément nommée d'inconscience car nous préférons quelquefois ignorer le secret de certaines de nos intentions, qui nous effraient ou qui peuvent paraitre immorales.

L'inconscience peut alors consister en une sorte de mauvaise foi, un mensonge à soi même pour se protéger de la vérité qui peut parfois s'avérer trop dure pour être acceptée.

L'Homme peut donc préférer la fuir et assouvir ses désirs. L'inconscience est elle vraiment nuisible au bien être de l'être humain ? Ou contribue-t-elle à celui-ci ?. »