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La science, son passé et son histoire ?

Publié le 09/09/2014

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histoire

Le savant biologiste se trouve en face d'êtres vivants. La biologie, science positive, justement l'est devenue grâce aux travaux de Pasteur mais aussi aux théories et expériences de Claude Bernard. La méthode adoptée généralement par le biologiste et qui est encore valable de nos jours est celle que définit Claude Bernard dans l'Introduction à la médecine expérimentale ; méthode qu'il divise en trois temps : observation du fait, explication anticipée et vérification de l'hypothèse. C'est la démarche suivie par Pasteur tout au long de ces expériences ; toutes les anomalies ou maladies étudiées par lui relevaient d'éléments pathogènes, il s'agissait donc pour Pasteur d'isoler l'agent pathogène en expérimentant sur des animaux lorsque c'était possible. Peu à peu nous voyons

histoire

« ESPAGNE ET PORTUGAL 9 sur les démarches de la science.

La grande loi de l'invention contraint celle-ci à s'appuyer sur la connaissance exacte de ce qui a été.

La connais­ sance du passé de la science est la condition de son progrès.

PLAN SOMMAIRE Introduction.

- La question du progrès scientifique, la découverte de la « nouveauté » et l'usage des méthodes anciennes.

I.

- La démarche de la science est continue.

a) Problème scientifique (génération spontanée).

b) Les expériences héritent des expériences anciennes.

c) L'esprit scientifique s'élabore historiquement.

d) Le savoir se dépose en théories (Pasteur).

II.

- La science réorganise sans cesse son acquis.

a) L'échec expérimental.

b) Le retour sur les concepts fondamentaux.

Conclusion.

- Mémoire et raison.

La réflexion suppose la connaissance du passé scientifique.

DÉVELOPPEMENT Un des chimistes contemporains qui a mis en œuvre les méthodes scientifiques les plus minutieuses et les plus systématiques, M.

Urbain, n'a pas hésité à nier la pérennité des méthodes les meilleures.

Pour lui, il arrive un moment où l'on n'a plus intérêt à chercher le nouveau sur les traces de l'ancien et où l'esprit scientifique ne peut pro­ gresser qu'en créant des méthodes nouvelles.

Faut-il pour autant renier, pour le progrès de la science, la connais­ sance de son passé ? Faut-il que toute la pensée scienti­ fique change devant une expérience nouvelle ? Certes, aucun système scientifique ne peut avoir la prétention d'être définitif, cependant la réflexion sur l'acquis scien­ tifique présente un intérêt indéniable.

Le problème est de savoir comment il faut comprendre cet acquis, il faut le connaître et non le « savoir ».

Comment la réflexion peut être favorable à l'évolution de la science.

Il nous faut tout d'abord étudier comment un problème scientifique est résolu par un savant et comment il devient un fait scientifique.

Les diverses interprétations de la génération spontanée ne manquent pas d'intérêt pour notre étude.

Au xv111e siècle, faute d'instrument d'obser­ vation précis, on admettait des idées qui aujourd'hui. »

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