sommes nous conscients ou avons nous à nous rendre conscient ?
Publié le 11/11/2013
Extrait du document
«
On peut en quelques sortes dire que la conscience est innée, car c’est notre cerveau qui la
développe, qui permet de la mettre en forme.
En effet, notre cerveau est différent de celui des
animaux, si l’on élève un animal, comme on élèverait un humain, on n’obtiendra pas le même
résultat.
L’animal n’aura pas conscience de lui, ne sera pas capable de parler.
La conscience semble alors être une qualité, une donnée que tous les Hommes ont en
eux.
Mais n’est-il pas possible que l’Homme ne possède pas cette qualité directement mais
qu’elle se développe au fur et à mesure ?
La conscience est, certes, présente chez tous les Hommes, mais elle se développe petit
à petit que l’Homme grandit, murit.
En effet, vers l’âge de deux/trois ans, le bébé parle de lui
à la troisième personne du singulier.
Il n’a pas conscience de ce qu’il est, qu’il existe en tant
qu’être humain.
Quand il fait une bêtise, il n’a pas conscience de ce qu’il a fait, ni de lui-
même d’ailleurs.
De plus, quand le bébé naît il pense qu’il est la continuité de sa mère, qu’il
fait partie d’elle, il n’a pas du tout conscience de lui.
La conscience se fait donc pas
apprentissage.
Effectivement, si un enfant se fait mal en faisant quelque chose, il réfléchira à
deux fois avant de refaire la même chose, sa conscience se développe alors.
La figure
autoritaire lui apprendra qu’il ne faut pas faire certaines choses, la conscience est alors
éduquée par les parents, elle dépend donc en partie d’eux.
Les hommes ne naissent ni bon ni
mauvais, ils sont éduqués, leur figures autoritaires leur transmettront leur conscience, ainsi ils
grandiront en fonction de la façon dont ils ont étés éduqués.
La conscience est différente pour
chaque personne, c’est pourquoi nous avons une société de personnes totalement différentes.
Par exemple, lors de cambriolages ou de meurtres, les coupables n’ont, parfois, aucune
conscience de ce qu’ils font et n’ont aucune culpabilité, leur conscience ne les « rongent »
pas.
Tandis que d’autres personnes, éduquées différemment, à cause de leurs conscience ne
sont pas capables de causer du tord à autrui.
Pour encore montrer que la conscience se
développe grâce à une figure autoritaire, un enfant sauvage, n’a pas totalement conscience de
lui, de qu’il il est, de ses actes, sa conscience n’est pas développée.
Il ne peut pas développer
d’aptitudes intellectuelles.
Un enfant sauvage n’a pas de conscience sociale, il n’est pas
habitué à avoir de la présence humaine près de lui.
De plus, il ne parle pas, ne sais nommer les
objets, la nature qui l’entoure.
Il n’a aucun langage.
Or, pour avoir conscience du monde qui
nous entoure, nous devons nommer les objets, nommer tout ce qui nous entoure.
La parole est
quelque chose d’important dans la prise de conscience.
A ce sujet, quand un Homme est dans un certain état, il doit se le dire à lui-même pour s’en
rendre compte.
Il doit se parler à lui-même, ou bien l’exprimer à l’oral, pour avoir conscience
de l’état dans le quel il est.
Le langage est donc une grand partie de la conscience, sans lui on
ne pourrait pas savoir précisément dans quel était on est.
Par exemple, si l’on tombe
amoureux, et qu’on ne sait exprimer ce que c’est, qu’on ressent juste des impressions, on ne
pourrait savoir si l’on est amoureux.
Le langage va alors nous permettre de nous construire un
monde, un monde remplis d’objets, de sentiments, d’impressions, ou chaque chose à son nom.
Nous aurons alors conscience de ce monde, et nous pourrons le nommer.
Grâce à tous ces.
»
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