Sommes nous toujours responsable de ce que nous faisons?
Publié le 12/04/2015
Extrait du document
«
existence qui détermine leur conscience ».
Il dit ici que la conscience des individus est déterminé
par l'environnement dans lequel ils grandissent.
Ainsi, un même individu vivant dans deux
environnement opposés sera alors radicalement différent.
Il y aurait un déterminisme social qui
empiéterait sur la liberté de chacun de s’émanciper, de forger son opinion…C'est en partie ce que
l'on observe aujourd'hui par la reproduction des opinions politiques des parents, des religions etc.
La socialisation et l'environnement dans lequel nous naissons sont pour beaucoup déterminant.Ainsi
la conscience des individus différeraient selon les milieux.
Et si nous ne sommes pas responsable
dans le milieux dans lequel nous naissons, nous ne sommes donc pas responsable de notre
conscience et alors nous ne serions pas responsable du tout ?
Sartre remet en cause cette vision des choses, pour lui « L'existence précède l'essence » : un
individu n'a pas d'être ou de nature prédéfini, mais il doit s'affirmer lui même à travers ses actes.
Pour lui nous naîtrions telle une page blanche et il appartiendrait à chacun de la remplir comme il le
souhaiterai.
En effet il dit que « l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait », il décide du sens
qu'il donne à sa vie et il est donc libre et responsable de lui même.
Il est donc du devoir de l'homme
de se connaître, de s'émanciper et de prendre conscience.
Il faut dire que nous vivons dans une
société où l'information circule de plus en plus librement, pour beaucoup son accès n'est pas un
problème et il ne tient qu'à eux d'en profiter.
Ils restent toutefois des personnes n'en ayant pas la
force ou pas la possibilité.
Pour celles-ci, à défaut de les déculpabiliser, leurs origines restent
toutefois des circonstances atténuantes et le degré de leurs responsabilité s'en verra diminuer.
À l'inverse de Sartre, Freud dit que le comportement d'un individu dépend bien de son
environnement mais surtout de son enfance.
Il soumet en effet l'hypothèse de l'inconscient, il l'a
caractérise dans Introduction à la psychanalyse comme le « troisième démenti infligé à la
mégalomanie humaine » après la théorie de l'héliocentrisme de Copernic qui dément celle du
géocentrisme et plus tard la théorie de l'évolution par Darwin.
Son hypothèse évolue au cours du
temps et il appelle sa forme final la « deuxième topique ».
Il explique que le psychisme serait
composé de 3 instances.
Le « ça », le « surmoi » et le « moi ».
Le « ça » est l'inconscient, le
résultats des pulsions refoulées.
Il s'exprime sous la forme de lapsus, rêves et actes manqués.
Le
« surmoi » c'est les règles, les normes et les valeurs de mon environnement et que j'intériorise.
Finalement le « moi » est la conscience, sur ce quoi je porte mon attention.
Freud dit que « le moi
n'est pas maître dans sa propre maison », en effet il tente de trouver des compromis entre le « ça »
qui veut s'exprimer et le « surmoi » qui lui interdit.
Les individus sont plus ou moins bien armés
pour gérer cette bataille interne puisque leur faculté à allier le « ça » et le « surmoi » dépend très
fortement de leur enfance.
Ainsi si l'enfant rencontre des difficultés lors de la construction de son
psychisme il risque de développé des névroses.
Ces névroses influeront bien sûr son comportement
par la suite.
L'individu serait donc tributaire de son enfance.
Ainsi donc l'imputation de la responsabilité n'est pas une tâche aisée.
En effet si l'homme était
totalement omniscient, qu'il se connaissait dans son ensemble et si tous naissaient égaux alors nous
serions toujours responsables de ce que nous faisons.
Mais la réalité est bien différente, l'homme ne
peut prévoir toutes les conséquences que ses actes entraineront, il ne se connait d'ailleurs pas lui
même.
Ce qu'il devient et donc ce qu'il fera est fortement influencé par son environnement et son
enfance.
Imaginer un monde où nous serions tous dans la mesure de s'émanciper semble illusoire.
Cependant, de par sa nature doué de raison, l'homme à le devoir de s'élever, de tenter d'anticiper les
conséquences de ses actions, de mener à bien son combat intérieur.
De cette manière , il ne peut être
totalement exempté de la responsabilité de ses actes..
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