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Psychologie générale

Publié le 19/01/2014

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Mlle BUSTIN CALDERON-MOIZAN Elodie N° d'élève : 151240 Réf. Cours : Psychologie générale - 418.1004 1.Après avoir défini l'introspection, vous exposerez son principal inconvénient. L'introspection est cette capacité qu'à l'être humain d'étudier son monde intérieur, et par là même ses propres états de conscience. On l'appelle aussi la psychologie à la 1ère personne, c'est-à-dire la connaissance de soi par soi-même tel que le déclarait Socrate avec son fameux « connais-toi toi-même ». Pourtant, il existe une limite à cette méthode puisque l'introspection suppose que le sujet qui observe soit le même que l'objet à observer. Il est donc impossible de s'auto-observer puisque cela impliquerait l'ubiquité mais cela reste théoriquement envisageable en travaillant sur la rétrospection puisqu'observer après avoir vécu un événement devient alors possible ! Bergson insista sur le fait que l'introspection dépend de l'intuition. 2.Définissez la conjecture. La conjecture est ce que perçoit un individu &agrav...

« donc faussée par rapport au vécu.

Il reste donc une certaine variabilité entre le vécu et le souvenir. Par contre, la richesse du souvenir permet de pouvoir confronter ce qui est vécu avec ce qui a été vécu précédemment et d’analyser ainsi les situations avec une référence. Il est donc plus logique d’utiliser la rétrospection qui permet la distinction sujet/objet alors que l’introspection ne la permet pas. 4.

Après avoir défini l'analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne. Une des méthodes qui permet une connaissance directe d’autrui est l’analogie avec soi-même c'est-à-dire en comparant avec son propre vécu et ses propres ressentis. La psychologie en 2 ème personne pour connaître l’autre ne demande pas forcément de passer par un raisonnement puisque l’on peut comprendre intuitivement ce que l’autre vit lorsqu’un lien affectif le permet (ou une certaine sensibilité).

De même, lorsque l’on observe autrui, on peut comprendre ce qu’il ressent : par exemple, si quelqu’un est stressé, on va pouvoir le deviner par des messages méta-corporaux et par la situation.

Pourtant, la vraie analogie voudrait que l’on puisse avoir les mêmes signes extérieurs de stress (rougir, suer, trembler…) alors qu’il n’est pas nécessaire de le vivre pour le comprendre. Pourtant, l’analogie implique une connaissance totale de soi-même ce qui n’est bien évidemment qu’une chimère.

Elle garde donc ses limites en tant que réalité psychologique. 5.

Quelle est la conception de Scheler sur la vraie pitié ? Selon Scheler, la « sympathie » est la vraie connaissance d’autrui puisqu’il l’oppose à la « contagion affective ».

Pour lui, la vraie pitié soit la sympathie authentique est tout autre chose.

Si j'ai pitié, c'est précisément parce je compatis et nous pas parce que je vis la situation. La sympathie va bien au-delà de l'affectivité puisqu’il n’est pas nécessaire de vivre les émotions pour les comprendre et compatir.

Par exemple, il n’y a pas besoin d’angoisser pour ressentir l’angoisse d’autrui.. »

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