Devoir de Philosophie

Les sarcophages, demeures d'éternité

Publié le 11/01/2015

Extrait du document

récits de voyage illustrés. Les sarcophages sont représentés de manière fantaisiste ou, au contraire, réaliste. Maillet, consul général de France en Égypte, présente en 1735 une première Description de l'Égypte. L'engouement s'accentue après l'expédition de Bona-parte en 1798. Les gravures du livre de la romancière an-glaise Amelia Edwards ou les aquarelles de Wilkinson, entre autres, illustrent l'ou-verture des cercueils. Le mo-bilier funéraire ne cesse alors d'enrichir de nouvelles col-lections, et les sépultures sont davantage exploitées. Le sarcophage remplace le corps divinités furent épargnées, par superstition et par peur de la colère des dieux ! L'égyptomanie fait fureur ès le XVe siècle, les pre-L miers Européens visitent l'Égypte et découvrent à leur tour cette civilisation fasci-nante. Des touristes, guidés par des Égyptiens grasse-ment payés, n'hésitent pas à profaner des sarcophages pour en extraire les momies, qu'ils dépouillent de leurs parures. Néanmoins, certains voya-geurs commencent à s'inté-resser à l'histoire pharao-nique et, du même coup, aux cercueils en tant que mobi¬lier funéraire représentatif d'une civilisation. Sarco¬phages et momies sont alors ramenés en Europe, exposés dans des salons ou des cabi¬nets de curiosités. Les pilla¬ges continuent, mais les ob¬jets découverts dans les tombes sont désormais ven¬dus aux touristes ou aux mar¬chands peu scrupuleux. Quelques voyageurs dessi-nent ce qu'ils voient et, de retour chez eux, publient des A u XIX' siècle cependant, l'égyptologie accède au rang de discipline scienti¬fique. Les archéologues ten¬tent de lutter contre le pilla¬ge en entreprenant des fouilles officielles, ce qui leur permet de mettre en lieu sûr les antiquités égyptiennes ainsi découvertes. Les musées acquièrent en toute légalité des sarcophages qui suscitent l'admiration du public. Cer¬tains peintres, tels Sir La¬wrence Alma Tadema ou

« divinités furent épargnées, par superstition et par peur de la colère des dieux ! L' égyptomanie fait fureur D ès le xv · siècle, les pre­ miers Européens visitent l'Égypte et découvrent à leur tour cette civilisation fasci­ nante .

Des touristes, guidés par des Égyptiens grasse­ ment payés, n'hésitent pas à profaner des sarcophages pour en extraire les momies, qu'ils dépouillent de leurs parures.

Néanmoins, certains voya­ geurs commencent à s'inté­ resser à l'histoire pharao­ nique et, du même coup, aux cercueils en tant que mob i­ lier funéraire représentatif d 'une civilisation .

Sarco­ phages et momies sont alors ramenés en Europe , exposés dans des salons ou des cabi­ nets de curios ités.

Les pilla­ ges continuent, mais les ob­ jets découverts dans les tombes sont désormais ven­ dus aux touristes ou aux mar­ chands peu scrupuleux .

Quelques voyageurs dessi­ nent ce qu'ils voient et, de retour chez eux, publient des récits de voyage illustrés.

Les sarcophages sont représentés de manière fantaisiste ou, au contraire, réaliste.

Maillet, consul général de France en Égypte, présente en 1735 une première Descr iption de l'Égypte .

L'engouement s'accentue après l'expédition de Bona­ parte en 1798.

Les gravures du livre de la romancière an­ glaise Amelia Edwards ou les aquarelles de Wilkinson, entre autres, illustrent l'ou­ verture des cercuei ls.

Le mo­ bilier funéraire ne cess e alors d'enrichir de nouvelles col­ lections, et les sépultures sont davantage exploitées.

Le sarcophage remplace le corps A u XIX• siècle cependant, l'égyptologie accède au rang de discipline scienti­ fique.

Les archéologues ten­ tent de lutter contre le pilla­ ge en entreprenant des fouilles officielles, ce qui leur permet de mettre en lieu sûr les antiquités égyptiennes ainsi découvertes .

Les musées acquièrent en toute légalité des sarcophages qui suscitent l'admiration du public.

Cer­ tains peintres, tels Sir La­ wrence Alma Tadema ou Le terme sarcophage vient de sarcophagos, terme grec signifiant « qui mange, qui détruit les chairs ».

La pierre des tombeaux antiques était censée détruire les corps qui n'étaient pas incinérés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles