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Mouches et Moustiques (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 12/05/2016

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mouches

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

l'oxygène de l'eau grâce à des trachéo-branchies. De nombreuses larves de diptères sont détriticoles, particulièrement chez les mouches : elles se nourrissent de matières organiques en décomposition. La plupart sont coprophages : elles se développent dans les excréments frais. D'autres vivent dans le fromage (absorbées accidentellement, elles peuvent provoquer des lésions intestinales), ou aux dépens des fruits pourris. Les « vers à queue de rat » de l'éristale, une mouche butineuse, vivent dans des liquides très pollués comme ceux des fosses d'aisance, à la surface desquels

 

ils respirent grâce à un tube beaucoup plus long que leur corps. Les différentes espèces de mouches à viande se succèdent pour pondre sur les cadavres à mesure de leur décomposition : leurs asticots, vermiformes et presque sans tête, ont la curieuse propriété de produire des antibiotiques actifs contre le staphylocoque doré. Certains d'entre eux ont même pu être utilisés en thérapeutique humaine.

 

Il existe également des larves phytophages. Beaucoup attaquent les racines des plantes, tandis que d'autres forment des gales sur les feuilles ou creusent des galeries dans leur épaisseur (larves mineuses du chrysanthème). La mouche des fruits Ceratitis capitata attaque une centaine d'espèces d'arbres fruitiers ; d'autres espèces préfèrent les céréales. Enfin les mycétophiles sont bien connus des amateurs de champignons, ou elles creusent des galeries.

 

Les larves de certains diptères parasitent d'autres insectes, ou des araignées, des escargots, des vers de terre, etc. Elles ont un rôle important en agriculture et peuvent être utilisées pour lutter contre différents ravageurs. Sarœphaga kellyi attaque les criquets

dudeur de la femelle dure 60 heures à peine ! En fart, chez certains diptères comme les Tipulidés ou les Oestridés, la reproduction est l'unique activité des adultes : il arrive même que leurs pièces buccales ne leur permettent pas de se nourrir. Les mâles reconnaissent les femelles au sifflement caractéristique de leurs ailes, différent selon les espèces. On a ainsi pu montrer que les antennes plumeuses des moustiques mâles vibraient seulement à la fréquence des battements d'ailes des femelles de leur espèce. L'accouplement lui-même est déclenché par des marqueurs chimiques appelés phéromones. Il est extrêmement bref.

mouches

« ducteur de la femelle dure 60 heures à peine ! En fait chez certains diptères comme les Tipulidés ou les Oestridés , la reproduction est l'unique activité des adultes : il arrive même que leurs pièces buccales ne leur permettent pas de se nourrir .

Les males reconnaissent les femelles au sifflement caracté­ ristique de leurs ailes, différent selon les espèces .

On a ainsi pu montrer que les antennes plumeuses des moustiques males vibraient seulement à la fréquence des battements d'ailes des femelles de leur espèce.

~accouplement lui-même est déclenché par des marqueurs chimiques appelés phéromones .

JI est extrêmement bref .

i!JUU'l{l Elles occupent les milieux les plus variés .

Dans les liquides, outre les mares et les fosses septiques , on en a trouvées dans des sources chaudes , dans de la résine de pin, dans des mares de pétrole et même dans des échantillons conservés dans Je formol ! Elles respirent en surface , comme celles des moustiques , ou utilisent J'oxygène de l'eau grace à des trachéo­ branchies .

De nombreuses larves de diptères sont détriticoles, particu­ lièrement chez les mouches : elles se nourrissent de matières organiques en décomposition .

La plupart sont coprophages : elles se développent dans les excréments frais .

D 'autres vivent dans le fromage (absorbées accidentellement, elles peuvent provoquer des lésions intestinales) , ou aux dépens des fruits pourris .

Les "vers à queue de rat» de l'éristale , une mouche butineuse, vivent dans des liquides très pollués comme ceux des fosse s d'aisance , à la surface desquel s ils respirent grâce à un tube beaucoup plus long que leur corps .

Les différentes espèces de mouche s il viande se succèdent pour pondre sur les cadavre s à mesure de leur décomposition : leurs asticots , vermiformes et presque sans tête, ont la curieuse propr iété de produire des antibiotiques actifs contre Je staphylocoque doré.

Certains d'entre eux ont même pu être utilisés en thérapeutique humaine.

JI existe également des larves phyto­ phages.

Beaucoup attaquent les racines des plantes , tandis que d 'autres ' forment des gales sur les feuilles ou creusent des galeries dans leur épaisseur (larves mineuses du chrysanthème).

La mouche des fruits Ceratitis capitata attaque une centaine d 'espèces d'arbres fruitiers; d'autres espèces préfèrent les céréales .

Enfin les mycétophiles sont bien connus des amateurs de champignons , où elles creusent des galeries.

Les larves de certains diptères parasitent d'autres insectes , ou des araignées , des escargots , des vers de terre, etc.

Elles ont un rôle important en agriculture et peuvent être utilisées pour lutter contre différents ravageurs.

Sarcophaga kellyi attaque les criquets Transmiss ion du palud isme migrateurs en plein vol pour pondre sous leurs ailes ; sa larve pénètre ensuite à l'intérieur de l'animal , qui n'y survit pas très longtemps .

Les tachinaires (famille des Tachinidés) parasitent notamment les chenilles .

Tous ces asticots respirent grace à un tube chitineux greffé sur une trachée de leur hôte ou s'ouvrant directement sur l'extérieur .

Les larves des syrphes (mouches à abdomen rouge et noire) , pour leur part , se nourrissent de pucerons .

Les larves parasites des vertébrés peuvent causer des infections graves .

Citons les gastérophiles, qui vivent dans l'estomac des chevaux , et deux diptères incubateurs : la mouche Hypodermo bovis dépose les œufs contenant ses larves sur le pelage des bovidés , qui les absorbent en se léchant; l'œ s tre, une gros se mouche , dépose les siennes dans la narine du mouton , d'où elles g ag ne nt la cavité nas ale et le sinus frontaL provoquant le " faux -tournis ».

Quant aux espèces du genre Dermatobia, elles ne se donnent pas cette peine .

En effet , elles capturent un autre diptère sur lequel elles collent leurs paquet d 'œufs :les larves attendent qu'il se pose sur un animal à sang chaud pour se laisser tomber sur sa peau.

où elles causent des lésions très douloureuse s.

UN VECTEUR DE MALADIES Pour la plupart des 3 200 espèces de moustiques (Culicidés) , la maturation des œufs nécessite un apport protéique de sang frais.

Chaque repas permet de nourrir une centaine d 'œufs .

Après J'accouplement , qui a lieu en général à la nuit tombante, la femelle se met en chasse .

Elle repère sa victime au dioxyde de carbone de son haleine et à son odeur (plus ou moins appétissante à son goût, ce qui explique pourquoi nous ne sommes pas tous également piqués ).

En s'approchant , elle perçoit la chaleur corporelle et vient se poser sur la peou, dont elle " goûte » les qualités chimiques avec des récepteurs situés au bout de ses pattes .

Son aiguillon est constitué de six pièces piqueuses entourées d'un fourreau qui se replie durant leur utilisation :certaines servent à percer la peau (terriblement épaisse à l'échelle du moustique), d'autres à injecter sa salive anti­ coagulante ou à pomper Je sang .

Chez J'anophèle , c'est au cours de ce repas que la femelle transmet ou absorbe Je plasmodium responsable du paludisme.

Celui -ci migre aussitôt dans le foie, où il se transforme avant de réapparaître dans la circulation sanguine .

LE PLASMODIUM : UN ENNEMI COMMUN Le paludisme, qui fait des ravages parmi les populations des régions tropicales, peut infecter des primates , des rongeurs , des oiseaux et même certains lézards : au total une centaine d 'espèces .

Mais il est aussi l'ennemi du moustique lui-même.

Non content de vivre à ses d ép ens e t de per cer ses tissus pour passer de son tube digestif à ses glandes salivaires, le plasmodium inhibe la sécrétion d'anticoagulant de celles -ci.

De ce fait, la salive injectée par l'anophèle à ses victime s est moins efficace et Je moust ique ne peut absorber à chaque repas qu'une quantité minime d'un sang trop visqueux : il est donc contraint de multiplier les piqûres , ce qui favorise la diffusion du plasmodium , mais représente pour lui un risque multiplié : la trompe enfoncée dans la peau de sa victime , il est totalement vulnérable.

C'est certainement l'une des raisons pour lesquelles Je taux d 'infestation au sein des populations d 'anophèles dépasse rarement quelques pour -cent.

QUELQUES DIPTÈRES COURANTS MOUCHERON C'est le nom utilisé pour désigner les diptères bracyphères et nématocères de petite taille.

Le plus connu des moucherons, du fait de son importance dans la recherche scientifique en génétique , est la drosophile qu'on appelle aussi mouche des fruits ou mouche du vinaigre .

MOU CHE BLEUE C'est sous ce terme que l'on désigne les différentes espèces brachycères semblables aux mouches mais d'une et des plus répandues.

Elle est aussi J'un des principaux porteurs de germes.

En déposant des bactéries sur les aliments, elle est responsable de la transmission de nombreuses maladies comme Je typhus, la dysentrie , la tuberculose ou encore la poliomyélite.

En outre , son cycle de reproduction très court lui permet une multiplication extrêmement rapide .

Si les pays industrialisés ont pu en contrôler la population grace à de bonnes condi­ tions d'hygiène, la mouche domestique reste un véritable ennemi dans les pays en voie de développement.

llithHMM Il s'agit d'une nécessité médicale, vété ­ rinaire et agricole .

La méthode la plus anciennement utilisée est la suppression des milieux de vie des larves : les Romains savaient déjil, empiriquement , que le drainage des marais réduisait les fièvres .

C'est un moyen simple et pourtant difficile à mettre en œuvre :le fond d'un vieux pneu suffit au moustique pour pondre .

La découverte des pesticides a révolutionné la lutte contre les diptères , particulièrement dans le domaine ....

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agricole; leur emploi n'est pas toujours sans inconvénient.

Souvent toxiques pour d'autres organismes, ils suscitent parfois l'émergence de souches résistantes ou de ravageurs secondaires .

Ils sont en outre peu adaptés contre des hématophages comme la mouche tsé-tsé, qui parcourt jusqu'à 100 km pour se nourrir .

Il peut être plus efficace d'essayer de se protéger des adultes que de les détruire.

La lutte s 'est donc recentrée sur les larves : il s'agit de les atteindre dans leur milieu ou de rendre celui-ci hostile.

On utilise par exemple aujourd'hui des bactéries comme Je Bti (Boeil/us thuringiensis israeliensis), inoffensives pour l'homme mais mortelles pour la larve de moustique, des huiles et des films monomoléculaires , qui empêchent l'adhésion des larves à la surface , ou des pesticides spécifiques : associés , ces moyens sont d'une grande efficacité.

~introduction de poissons prédateurs donne également de bons résultats : les Cyp ri nid és (famille du poisson rouge) Dans des cas ponctuels, on utilise une technique de lutte biologique consistant à disperser au moment de la repro­ duction de grandes quantités de males stérilisés par irradiation, qui viennent concurrencer les mâles naturels.

Cette méthode est particulièrement efficace contre la lucilie bouchère (Cochliomya hominivorax), une mouche dont les larves dévorent Je bétail vivant : les femelles de cette espèce ne s 'accou­ plant qu'une fois, très peu d'entre elles parviennent à se reproduire .

Une épizootie très grave a été enrayée de cette manière en Libye en 1991.

Autre exemple : l'aleurode, petite mouche blanche pond ses œufs dans les tomates .

Après éclosion , les larves se nourrissent de la sève du fruit et rejettent une substance sucrée sur laquelle se développe un champignon noir.

Ceci a pour conséquence d'empê­ cher la photosynthès e et la respiration de la plante : des taches apparaissent alors sur Je fruit qui devient invendable.

En outre , J'aleurode s'adapte aux pesticides .

Pour lutter contre ce fléau , on utilise des micro-guêpes (ou encarsia ) qui vont pondre leurs œufs à J'intérieur des larve s d'aleurode .

Chaque jeune mouche sera donc p o rteu se d 'un e « tueus e de mouch e n.

LES MO UCHE S DANS L'ART ET LA LITI~RAT URf Zeus envoie un taon piquer le cheval ailé Pégase pour châtier l'orgueil de Bellérophon : Je cheval rue, Je héros tombe et se blesse , il finira sa vie misé­ rablement.

C'est la première mention d'un diptère dans la mythologie .

Les mouches prennent leur importance au XVII' siècle .

Détail discret, une mouche peinte sur un fruit ou sur Je vêtement d'une belle femme n 'indique pas la saleté, mais la vanité : tout plaisir et toute beauté portent en germe leur pourriture.

C'est auss i dans ce sens qu'on rencontre en 1857\a mouche dans les Fleurs du mal de Charles Baudelaire , évocateur fasciné des asticots dans le poème Une Charogne, tandis que le Temps personnifié déclare dans L'Horloge qu'il a " pompé [sa] vie avec [sa] trompe immonde ».

Les diptères sont encore mis à contribution avec la pièce de Jean-Paul Sartre, Les Mouches, où celles-ci symbolisent J'omniprésence du remords .

Quant à la nouvelle de Georges Langelaan , La Mouche (1957) , elle a donné lieu à ce jour à cinq films d 'épouvante.. »

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