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LA GENDARMERIE (Travaux Pratiques Encadrés – Institutions & Politique)

Publié le 22/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Son nom n'est pas usurpé, puisque les gendarmes affectés à un escadron se déplacent en moyenne 200 jours par an, y compris dans les territoires d'outre-mer ou à l'étranger, afin d'effectuer leur mission principale de sécurité générale et de maintien ou

 

de rétablissement de l'ordre, en renfort du dispositif territorial des forces de l'ordre.

 

À cet effet, le suivi de l'activité et de l'engagement des formations de la gendarmerie mobile est déconcentré au niveau de la zone de défense, et les unités disponibles à l'intérieur d'une zone sont placées sous l'autorité du préfet de zone de défense.

 

La Direction générale de la gendarmerie nationale peut également solliciter, pour des missions «nationales» (missions en Corse, opérations extérieures, renforts saisonniers, etc.) les forces de la gendarmerie mobile.

 

Le groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale (GSICN), créé en janvier 1984 afin de répondre avec efficacité aux nouveaux défis à la sécurité que posent les formes modernes du grand banditisme et les groupes terroristes, est composé d'environ 320 personnes, dont une vingtaine d’officiers de carrière. Il comprend un état-major, un centre de formation, l’escadron de parachutisme et

Chargée d'assurer sur tous les points du territoire l'action directe de police judiciaire, administrative

 

et militaire, la gendarmerie nationale mène sa mission en collaboration étroite avec la police nationale et, depuis mai 2002, elle est, pour cet aspect de son activité, placée sous la tutelle du ministère de l'intérieur.

 

La gendarmerie est traditionnellement chargée du maintien de l'ordre dans les zones rurales et les zones dites «périurbaines», alors que la police nationale est chargée des zones urbaines (communes de plus de 20000 habitants, selon la loi de 1995).

« • La gendarmerie départementale dispose également d'unités spécialisées, chargées de missions ponctuelles et qui peuvent aussi bien apporter un appui aux brigades que développer des activités bien ciblées : les unités de recherche, qui se consacrent uniquement à la police judiciaire; les pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie nationale (PSIGN), rattachés à une compagnie et implantés dans les zones sensibles sur le plan de la délinquance; les brigades de prévention de la délinquance juvénile, créées en 1997, qui interviennent dans les zones périurbaines.

• Les unités de police de la route (brigades motorisées, pelotons d'autoroute et escadrons de sécurité routière), les unités de montagne et les sections aériennes, équipées d'hélicoptères complètent le dispositif.

• On dénombre ainsi, en 2005, un effectif de 66 537 personnes qui servent la gendarmerie départementale , réparties en 1 055 communautés de brigades et 697 brigades autonomes, soit environ 31 300 gendarmes qui servent au sein de 3 606 brigades , 383 brigades de recherche , auxquelles s'ajoutent 92 brigades d'investigation et de renseignement judiciaire (BDRJ), 370 pelotons de surveillance et d'intervention , 37 brigades de prévention de la délinquance juvénile , 26 brigades nautiques , 7 brigades fluviale s.

20 pelotons de mont11gne , 14 sections aériennes, 271 équipes cynophiles, 14 sections aériennes, 345 brigades motorisées, 136 pelotons d 'autoroute et 93 escadrons départementaux de sécurité routière.

La gendarmerie mobile participe à la capacité opérationnelle de l'armée .

·Cr éée en 1921 , elle regroupe ses forces en 123 escadrons (commandés par un capitaine et comprenant chacun 5 pelotons) et 6 pelotons spéc iaux de sécurité .

Soit un effectif total de 16859 personnes en 2005 .

• Son nom n 'est pas usurpé , puisque les gendarmes affectés à un escadron se déplacent en moyenne 200 jours par an, y compris dans les territoires d'outre-mer ou à l'étranger , afin d'effectuer leur mission principale de sécurité généra le et de maintien ou de rétablissement de l'ordre , en renfort du dispositif territorial des forces de l'ordre.

·À cet effet , le suivi de l'activité et de l 'engagement des formations de la gendarmerie mobile est déconcentré au niveau de la zone de défense , et les unités disponibles à l'intérieur d 'une zone sont placées sous l'autorité du préfet de zone de défense .

• La Direction générale de la gendarmerie nationale peut également solliciter , pour des missions "nationales» (missions en Corse, opérations extérieures, renforts saisonniers, etc.) les forces de la gendarmerie mobile .

• Le groupement de sécurité et d 'intervention de la gendarmerie nationale (GSIGN) , créé en janvier 1984 afin de répondre avec efficacité aux nouveaux défis à la sécurité que posent les formes modernes du grand banditisme et les groupes terroristes , est composé d'environ 320 personnes , dont une vingtaine d'officiers de carrière.

Il comprend un état-major, un centre de formation , l'escadron de parachutisme et d'intervention, le détachement gendarmerie du groupe de sécurité de la présidence de la République et le fameux GIGN (groupe d'intervention de la gendarmerie nationale ), créé en 1974 .

LA RbERVE • l'effectif de la réserve de la gendarmerie nationale s'élève à près de 40 ooo personnes, souvent employées pour des interventions ponctuelles (sommets de chefs d 'État, événements sportifs).

• La très grande soup lesse d'emploi de ces personnel s constitue un atout des forces de gendarmerie , permettant le renforcement aussi bien de la capacité opérationnelle des différentes unités que des structures de commandement.

• La durée moyenne d'activité des réservistes demeure assez faible (13 jours par an).

LES FORMATIONS SPÉCIALISÉES Ces formations , avec un effectif de 8 273 gendarmes , assument des missions particulières et ont leur propre structure .

• Héritière de tous les corps militaires qui, depuis les premiers rois de France, ont assuré la protection de Paris, la Garde républicaine , commandée par un officier général , est subordonnée au commandement de la circonscription de la gendarmerie de Paris .

LECiiCiN C'est à la su~e de la prise d'otages des athlètes israéliens lors des jeux Olympiques de Munich que les autorités françaises décident de créer une unité antiterroriste, la France ne disposant alors d'aucune organisation formée pour intervenir en milieu urbain.

En 1974 naît le GIGN .

Composé à l'époque de 15 gendarmes seulemen~ il compte aujourd'hui 113 hommes, dont 11 officiers, tous brevetés parachutistes .

Pour les prises d'otages , la réduction des forcenés , les interpellations dangereuses, les mutineries , le GIGN regroupe l'ensemble des capacités nécessaires à la gestion d'une crise : plongeurs d'intervention , chuteurs professionnels , tireurs d'élite, négociateurs ...

Il intervient en cas d'urgence , en renfort des autres un~és de gendarmerie, mais c'est également un atout majeur dans la lutte contre le terrorisme, dans le cadre des plans d'urgence Piratair , Piratmer, Piratome et Piratext .

l'unité est intervenue plus de 1 000 fois depuis sa créat ion, a libéré plusieurs centaines d'otages et a procédé à plus de 800 arrestations.

La formation de ce corps d'él~e est particulièrement difficile .

Ainsi, parmi les épreuves de sélection des postulants, figure une course de natation de 50 rn, en apnée, pieds et poings liés ...

Le GIGN n'a perdu qu'un seul de ses membres en mission , mais 7lors des entraînements.

Un exemple d'intervention : en 1994, 173 passagers d 'un Airbus sont pris en otages par des terroristes algériens; le GIGN intervient et, en 75 secondes d'assaut , réussit à maîtriser la situation sans entraîner la mort d'aucun passager (16 blessés ).

Sélectionnés après deux journées de tests (QCM en mathémat iques , français , évalua tion des connaissances générales, niveau troisième) , les candidats retenus suivent alors une formati on rémunérée de dix mois dans l'une des cinq écoles de la gendarmerie.

• La formation proposée est commune aux différentes branches de la gendarmerie nationale : gendarmerie départementale , gendarmer ie mobile et formations spécialisées) .

• À l'issue de la formation, les gendarmes postulent en fonction de leurs résultats pour l 'affectation de leur choix.

Certains corps particuliers (alpinistes , cavaliers , motocyclistes ...

) demandent aux jeunes gendarmes de passer d 'autres épreuves de sélection.

LES OFFICIERS • Depui s 1945, l'École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN), installée à Melun, forme les offic iers et sous-officiers.

Cette école a pour mission de préparer aussi bien les officiers d'active (futurs commandants d'unités de gendarmerie) que les f--------------r--------------l officiers de réserve , qui serviront à • Elle comprend deux régiments d'infanterie, un escadron motocycliste et un régiment de cavalerie , soit environ 3 000 hommes , en comptant l'orchestre de la Garde , de réputation internationale , le chœur de l'armée , la fanfare et les gardes rattachés à l'état­ major .

·Chargée de protéger les lieux stratégiques de la vie de l'État, elle est présente au palais de l'Élysée , à l'hôtel Matignon, à l'Assemblée nationale et au Sénat , et peut le cas échéant participer au maintien de l'ordre dans Paris .

• Ce corps "de prestige » a également pour mission de célébrer la République lors de grandes cérémonies publiques , défilés, accueils de personnalités internationales de premier plan , etc.

LA GENDARMERIE DES TRANSPORTS AtRIENS Elle est chargée de la protection des aérodromes de l'aviation civile , au profit du ministère de l 'Équipement.

LA GENDARMERIE DE 1.' AIR 1 009 personnes assurent l'exercice de la police judiciaire au profit de l'armée de l'air dans les bases aériennes .

1 105 gendarmes veillent à la sécurité des établissements maritimes- ports militaires et arsenaux -sous l 'autorité du préfet maritime , et assurent également la surveillance des 7 ooo km du littoral français.

DANS LES DOM-TOM En 2005, 3 673 gendarmes sont en poste dans les départements et territoires d'outre -mer .

Aux missions habituelles de renseignement de police judiciaire , de police administrative et de lutte contre l'insécurité routière- prises en charge, comme en métropole, par des brigades territoriales et par des escadrons de gendarmerie mobile - , s'ajoutent d 'autres missions en rapport avec les spécificités des territoires.

Ainsi, les forces de la gendarmerie en Nouvelle -Calédonie et dans les iles Wallis et Futuna (quelque 750 militaires) participent aux commissions d'évaluation sanitaire , aux commis sion s d'évaluation des sinistres , inondations ou cyclones .

IIJWNWWIM • La gendarmerie nationale dispose de 23 écoles ou centres d'instruction , au sein desquels 5049 instructeurs assurent aussi bien la formation initiale des jeunes recrues que la formation continue des gendarmes .

• Les effectifs (104 275 personnes en mars 2005) augmentent sensiblement chaque année (10 000 recrutements en 2005).

POUR DEVENIR GENDARME, IL FAUT : ·avoir 18 ans minimum et 36 ans maximum; • être de nationalité française ; • mesurer au moins 1 ,70 m pour les hommes et 1,65 m pour les femmes; ·être apte physiquement.

l'état-major ou dans les écol e s.

• Officie r s et sous-officiers de la gendarmerie ne peuvent entrer en service sans avoir au préalable prêté un serment professionnel.

La nouvelle recrue est reçue en audience publique par le président du tribunal de grande instance et jure solennellement "de ne faire usage de la force qui lui est confiée que pour le maintien de l'ordre et l'exécution des lois».

LES «VO LONTAIRES» Le volontaire est un militaire sous contrat, servant dans une unité opérationnelle ou occupant un emploi particuli e r.

Ce personnel d'appui à la gendarmerie nationale est choisi après une demi-journée de tests et devra suivre une formation de six à douze semaine s , suivant l'emploi sollicité .

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UNE FORCE EUROPÉENNE • À l'initia tive de la France, le 17 septembre 2004 , cinq États membre s de l'Union européenne ont décidé de mettre en commun leurs forces de police à statut militaire : Garde civile espagnole , carabiniers italiens, Maréchaussée royale n éerlandaise, Garde nationale républicaine portugaise et gendarmerie national e française .

• l'objectif est de constituer un groupe d 'élite de 800 hommes , la force de gendarme rie européenne (FGE), ayant une capacité de déploiement rapide .

• La France s'est engagée à fournir 300 hommes du futur contingent.

• Les cinq pays fondateurs de la FGE ont proposé à d'autres pays européens de se joindre à eux.. »

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