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Nijinski Vaslav Fomitch, 1889-1950, né à Kiev, danseur et chorégraphe russe d'origine polonaise.

Publié le 16/11/2013

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Nijinski Vaslav Fomitch, 1889-1950, né à Kiev, danseur et chorégraphe russe d'origine polonaise. Les biographes de Nijinski hésitent pour son année de naissance entre 1888 et 1889. On retient traditionnellement l'année 1889 que donne sa soeur, la danseuse et chorégraphe Bronislava Nijinska. Fils de danseurs, Nijinski fut un interprète et un chorégraphe de génie. À l'École impériale de Saint-Pétersbourg, où il entra en 1900, il eut pour maîtres Nicolaï Legat, Anatole Oboukhov et Enrico Cecchetti. Nijinski se distinguait en particulier par sa faculté d'expression, alliance de technique et d'élan vital personnel. Admis au théâtre Mariinski, il donna la preuve de ces talents dès 1905 dans Acis et Galatée et avec Pavlova dans le Pavillon d'Armide (1908). Il devint le partenaire régulier de Mathilde Kschessinska, d'Olga Preobrajenska et de Tamara Karsavina. Le phénix des Ballets russes. Diaghilev fit de lui l'étoile de ses Ballets. À Paris, pour leur première saison en 1909, il émerveilla le public dans le Pavillon d'Armide et le Festin, puis en 1910 dans Carnaval, Shéhérazade, le Spectre de la rose, en 1911 dans Narcisse et Petrouchka, en 1912 dans le Dieu bleu et Daphnis et Chloé. Après un incident provoqué par son costume dans Giselle, jugé indécent, il quitta définitivement le théâtre Mariinski pour entrer dans la compagnie de Diaghilev, qui l'encouragea à devenir chorégraphe. Le 29 mai 1912, il interpréta lui-même sa première chorégraphie, l'Après-midi d'un faune, sur une musique de Debussy. En n'utilisant que des attitudes inspirées de l'ornementation grecque (corps de face et tête de profil), en suggérant l'orgasme du faune sur le voile de la nymphe, Nijinski provoqua un scandale. En 1913, sa chorégraphie de Jeux sur la musique de Debussy ne fit qu'annoncer une oeuvre plus importante, le Sacre du printemps, sur la musique de Stravinski. Le Théâtre des Champs-Élysées connut alors une bataille aussi mémorable que celle d'Hernani. Dans la Nouvelle Revue française, Jacques Rivière rendit hommage à Nijinski en qui il voyait un pionnier de l'Art. Après l'échec du Sacre, au cours d'une tournée en Amérique du Sud en 1913, Nijinski épousa Romolá Pulszky. Diaghilev, qui se sentit trahi, décida de se séparer de lui. À cause de la guerre et de sa nationalité, Nijinski fut placé en résidence surveillée à Budapest. Il obtint l'autorisation de se rendre aux États-Unis en avril 1916. Il renoua alors avec Diaghilev et présenta à New York, le 23 octobre 1916, dans le cadre des Ballets russes, sa dernière chorégraphie, Till Eulenspiegel, sur une musique de Richard Strauss. Mais ses crises de mysticisme et son obsession de la persécution s'exacerbaient. Il interpréta pour la dernière fois le Spectre de la rose et Petrouchka le 26 septembre 1917. De retour en Europe, il se fixa à Saint-Moritz en Suisse avec sa femme et sa fille Kyra. Sa santé se dégrada, et il dut être interné. Sa mort, à Londres, le délivra de trente années de folie. Il est enterré à Paris au cimetière Montmartre. Il est l'auteur d'un Journal écrit en 1919 et publié en France en 1953. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Nijinski Vaslav Fomitch, page 3437, volume 6 Russie - Nijinski dansant les Orientales, en 1910, page 4548, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ballet - Les Ballets russes Ballets russes Cecchetti Enrico Diaghilev (Serge de) entrechat Nijinska Bronislava Pavlova Anna Petrouchka Les livres Ballets russes - Nijinski dans Petrouchka, page 531, volume 1 Ballets russes - Tamara Karsavina et Valslav Nijinski, page 531, volume 1 Cuevas (Marquis de), page 1336, volume 3 ballet - Vaslav Nijinski dans l'Après-midi d'un faune, créé en 1916, page 534, volume 1

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