BERKELEY: Esse percipi
EXEMPLES DE RECHERCHE
Je dis que la table sur laquelle j'écris existe, c'est-à-dire que je la vois et la touche; et si je n'étais pas dans mon bureau, je dirais que cette table existe, ce par quoi j'entendrais que, si j'étais dans mon bureau je pourrais la percevoir; ou bien que quelque autre esprit la perçoit actuellement. [...] L'esse (être) de ces choses-là, c'est leur percipi (être perçu); et il n'est pas possible qu'elles aient une existence quelconque en dehors des esprits ou des choses pensantes qui les perçoivent. BERKELEY
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L'empirisme est un courant philosophique prônant l'expérience et la perception.
Pour Berkeley, il n'existe pas de monde extérieur indépendamment de nos perceptions et donc de nous.
Jeanne Hersch, philosophe contemporaine, illustre sa pensée dans cette phrase: " L'être n'existe pas en soi, mais seulement en tant qu'il est perçu. Or, pour être perçu, il faut qu'il y ait quelqu'un qui le perçoive: D'où la seconde formule: être, c'est percevoir"
Elle veut dire par là que l'on ne peut considérer un être ou un objet comme existant, que s'il est perçu, ou s'il perçoit. Etre perçu sous-entend que quelqu'un perçoit, ce qui veut dire qu'au même titre qu'être perçu, percevoir prouve l'existence.
Nous pouvons nous poser deux questions:
Qu'est ce que la perception? La perception est-elle vérité?
Nous allons tenter d'y répondre en analysant la phrase citée plus haut, et en comparant Berkeley à un autre philosophe.
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