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L'ÉVIDENCE MÉTAPHYSIQUE SELON DESCARTES Je me suis persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel, aucune terre, aucun esprit, ni aucun corps; ne me suis-je donc pas aussi persuadé que je n'étais point? Non certes, j'étais sans doute, si je me suis persuadé ou seulement si j'ai pensé quelque chose. Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis s'il me trompe; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien tant que je penserai être quelque chose. De sorte qu'après y avoir bien pensé et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure et tenir pour constant que cette proposition : Je suis, j'existe est nécessairement vraie toutes les fois que je la prononce ou que je la conçois en mon esprit.
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a) Situation du texte
Tout le début de la deuxième Méditation métaphysique, c'est-à-dire tout ce qui précède ce texte, n'est que la reprise du thème fondamental de la première Méditation : l'expérience du doute systématique, volontaire, absolu : « Qu'est-ce donc qui pourra être estimé véritable? Peut-être rien autre chose sinon qu'il n'y a rien au monde de certain. »
b) Idée générale de ce passage
Ce texte est une étape décisive dans l'itinéraire spirituel de la deuxième Méditation. Descartes sort enfin du doute et découvre une première vérité, un être indubitable, solide comme le roc, l'être du sujet. « Je suis, j'existe. » Il convient maintenant par une étude précise du texte de dégager la nature de cette « première vérité ».
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