HEGEL: Les choses de la nature n'existent qu'immediatement...
EXEMPLES DE RECHERCHE
Les choses de la nature n'existent qu'immédiatement et d'une seule façon, tandis que l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au même titre que les choses de la nature, mais d'autre part, il existe aussi pour soi. Il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l'homme l'acquiert de deux manières : primo, théoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-même pour prendre conscience de tous les mouvements, replis et penchants du coeur humain ; et d'une façon générale se contempler, se représenter ce que la pensée peut lui assigner comme essence ; enfin se reconnaître exclusivement aussi bien dans ce qu'il tire de son propre fond quand dans les données qu'il reçoit de l'extérieur. Deuxièmement, l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouver lui-même dans ce qui est donné immédiatement, dans ce qui s'offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures, qu'il marque au sceau de son intériorité et dans lesquelles ils ne retrouve que ses propres déterminations. L'homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter au monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu'il retrouve une forme extérieure de sa propre réalité. HEGEL
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questions indicatives
Que signifie « l'homme existe aussi pour soi » ? Est-ce une profession de foi d'égoïsme... ?
Importance du pronom réfléchi dans les expressions : « se contemple, se représente à lui-même, se pense... » ?
Comment comprenez-vous : « n'est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi » ?
Qu'est-ce que « la conscience de soi » ? Comment l'homme l'acquiert-il ?
Comment comprenez-vous « l'homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu'il est poussé à se trouve lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dans c qui s'offre à lui extérieurement ?
Comment comprenez-vous « immédiatement » dans ce texte ? A quoi cela s'oppose-t-il ?
Qu'est-ce qu'il « retrouve » « dans les choses extérieures qu'il marque du sceau de son intériorité » ?
Qu'est-ce qu'il retrouve « seulement » ?
Quel est le sens de « farouchement étranges », ici ?
De quoi « jouit-il » exactement ?
Qu'est-ce que veut faire apparaître Hegel ?
Qu'en pensez-vous ?
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