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EXEMPLES DE RECHERCHE
La pluie est finie, c'est-à-dire évanouie. Le pain est fini, c'est-à-dire consommé ; ce n'est plus un ustensile dont on puisse disposer. Ce n'est par aucune de ces manières de finir que l'on peut adéquatement caractériser la mort en tant que fin de la réalité-humaine. [...] De même qu'aussi longtemps qu'elle est, la réalité-humaine est en permanence son Pas-encore, de même également elle est, dès toujours, sa fin. Cette fin que l'on désigne par la mort ne signifie pas, pour la réalité-humaine, être-à-la-fin, "être-finie"; elle désigne un être pour la fin, qui est l'être de cet existant. La mort est une manière d'être que la réalité humaine assume, dès qu'elle est : "Dès qu'un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir." Heidegger
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Objectivement, la mort est la cessation de la vie. Mais avant même de survenir, elle marque la condition humaine, à tel point que Heidegger définit l'homme comme "l'être-pour-la-mort".
Problématique.
Les objets "finissent" lorsqu'ils ont cessé de servir comme ustensiles. Ils disparaissent alors dans le néant. Or, l'homme n'est pas un être quelconque, et sa fin, la mort, ne signifie pas simplement la cessation des fonctions biologiques. Loin de concerner la seule fin de la vie, la mort est présente au coeur même de la condition humaine.
Enjeux.
L'oubli de la mort est l'une des manifestations de l'oubli de l'être que Heidegger remarque dans la condition humaine, particulièrement dans les sociétés contemporaines. La mort est pourtant cette expérience à la fois essentielle et incompréhensible qui marque de son mystère la totalité de l'existence. Reste à savoir si la mort est le seul repère pertinent pour penser la condition humaine.
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