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EXEMPLES DE RECHERCHE
Une doctrine inconciliable avec la société civile, c'est que chaque fois qu'un homme agit contre sa conscience, c'est une faute. Cette doctrine repose sur la présomption par laquelle on se fait soi-même juge du bien et du mal. En effet, la conscience d'un homme et son jugement, c'est tout un. Et la conscience, comme le jugement, peut être erronée. En conséquence, encore que celui qui n'est pas assujetti à la loi civile commette une faute chaque fois qu'il agit contre sa conscience (puisqu'il n'a pas d'autre règle à suivre que sa propre raison), il n'en va pas de même de celui qui vit dans une République, car la loi est alors la conscience publique, par laquelle il a antérieurement accepté d'être guidé. S'il n'en est pas ainsi, étant donné la diversité des consciences privées, qui ne sont rien d'autre que des opinions privées, la République sera nécessairement divisée, et nul ne s'aventurera à obéir au pouvoir souverain au-delà de ce qui aura trouvé grâce à ses propres yeux. HOBBES
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NOTIONS EN JEU
Le devoir et le bonheur; la morale; le droit et la politique.
THÈSE ADVERSE
On peut en appeler à la conscience morale contre la loi.
PROCÉDÉS D'ARGUMENTATION
Hobbes veut montrer que la loi doit se substituer à la conscience morale si l'on veut garantir la stabilité et l'unité de l'État. II procède par une réfutation par les conséquences : si l'on n'obéit qu'aux lois qui conviennent à notre propre conception individuelle du bien, la république sera nécessairement divisée. Le texte progresse de manière logique, sans questionnement moral et sans jugement de valeur, bien qu'il porte sur la justice et sur la morale.
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