Kant: Des rapports entre la politique et la morale
EXEMPLES DE RECHERCHE
« Sans doute, s'il n'y a ni liberté, ni loi morale déduite de cette liberté, et si tout ce qui arrive ou peut arriver n'est qu'un pur mécanisme de la nature, alors la politique (en tant qu'elle est l'art de se servir de ce mécanisme pour gouverner les hommes) représente toute la sagesse pratique et le concept de droit n'est qu'une idée creuse. Mais si, au contraire, on estime indispensable d'accorder cette idée à la politique, et d'en faire la condition restrictive de celle-ci, il faut bien admettre la possibilité de leur conciliation. Or, je puis bien concevoir un politique moral, c'est-à-dire un homme d'État admettant comme principes de la prudence politique ceux qui peuvent se concilier avec la morale; mais je ne conçois pas un moraliste politique qui se forge une morale à la convenance de l'homme d'État. » KANT
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• Que penser ici sous le terme liberté ?
— Comment une loi morale peut-elle être déduite de cette liberté ?
• Importance ici de « en tant que ... pur ... » et toute (la sagesse)
• Que signifie ici exactement sagesse pratique ?
• Pourquoi «le concept de droit (serait) une idée creuse» ?
• Que signifie ici accorder ?
— Comment Kant pense-t-il cet accord?
— Qu'est-ce qui doit être accordé ?
• Différence(s) entre le politique moral et le moraliste politique ?
• Pourquoi est-il impossible à Kant de concevoir « un moraliste politique qui se forge une morale à la convenance de l'homme d'État » ?
• Quel est l'enjeu du texte ?
— Etablir sur quelle(s) position(s) doit se tenir un moraliste politique ?
— Rapports du politique et du juridique (du droit) ?
— Rapports du politique et du moral?
— Conditions de possibilité d'une politique morale ?
— Conditions de possibilité requises pour fonder les rapports entre morale, droit et politique ?
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