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EXEMPLES DE RECHERCHE
[... ] Nous sommes vivants, c'est ici que nous avons nos tâches, et elles sont les mêmes tant qu'il nous reste un souffle. La méditation de la mort est hypocrite puisque c'est une manière morose de vivre. Dans le mouvement qui le jette aux choses, et justement parce qu'il en a montré l'arbitraire et le péril, Montaigne découvre le remède à la mort. Il m'est avis que c'est bien le tout, non pourtant le but de la vie ; c'est sa fin, son extrémité, non pourtant son objet. Elle doit être elle-même à soi sa visée, son dessein ; sa droite étude est se régler, se conduire, se souffrir. Au nombre de plusieurs autres offices que comprend ce général et principal chapitre est cet article de savoir mourir ; et des plus légers, si notre crainte ne lui donnait poids. Le remède à la mort et aux passions n'est pas de s'en détourner, mais au contraire de passer au-delà comme tout nous y porte. Les autres menacent notre liberté ? Mais il faut vivre entre les vivants. Nous y risquons l'esclavage ? Mais il n'y a pas de liberté vraie sans le risque. Merleau-Ponty
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Ordre des idées
1) Une idée centrale : La méditation de la mort ne doit pas être prétexte à se détourner de la vie.
2) Arguments:
a) La mort est le terme de la vie, elle n'est pas son but.
b) Le but de la vie, c'est la vie elle-même.
3) Une précision : Il ne s'agit pas de se « détourner » de la mort, de se la cacher pour ne plus la craindre, mais de ne plus la craindre en la dépassant, c'est-à-dire précisément en se tournant vers la vie, en « vivant parmi les vivants ».
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