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EXEMPLES DE RECHERCHE
Aussi longtemps que nous ne nous sentons pas dépendre de quoi que ce soit, nous nous estimons indépendants : sophisme qui montre combien l'homme est orgueilleux et despotique. Car il admet ici qu'en toutes circonstances il remarquerait et reconnaîtrait sa dépendance dès qu'il la subirait, son postulat étant qu'il vit habituellement dans l'indépendance et qu'il éprouverait aussitôt une contradiction dans ses sentiments s'il venait exceptionnellement à la perdre. - Mais si c'était l'inverse qui était vrai, savoir qu'il vit constamment dans une dépendance multiforme, mais s'estime libre quand il cesse de sentir la pression de ses chaînes du fait d'une longue accoutumance ? S'il souffre encore, ce n'est plus que de ses chaînes nouvelles : - le "libre arbitre" ne veut proprement rien dire d'autre que ne pas sentir ses nouvelles chaînes.
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Le problème apparaît dans le rapport des trois notions.
Nietzsche critique radicalement le libre arbitre.
La souveraineté que nous nous attribuons n'est que l'effet inaperçu d'une dépendance dont nous avons pris l'habitude.
Nous croyons être indépendants lorsque nous sommes accoutumés à obéir mais nous nous sentons désorientés et non libres quand nous nous dégageons d'une habitude.
L'homme est donc dans l'illusion totale de sa situation.
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