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EXEMPLES DE RECHERCHE
Les hommes ne sont naturellement ni rois, ni grands, ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce ; enfin, tous sont condamnés à la mort. Voilà ce qui est vraiment de l'homme ; voilà de quoi nul mortel n'est exempt. Commencez donc par étudier de la nature humaine ce qui en est le plus inséparable, ce qui constitue le mieux l'humanité. À seize ans l'adolescent sait ce que c'est de souffrir ; car il a souffert lui-même ; mais à peine sait-il que d'autres êtres souffrent aussi ; le voir sans le sentir n'est pas le savoir, et, comme je l'ai dit cent fois, l'enfant n'imaginant point ce que sentent les autres ne connaît de maux que les siens : mais quand le premier développement des sens allume en lui le feu de l'imagination, il commence à se sentir dans ses semblables, à s'émouvoir de leurs plaintes et à souffrir de leurs douleurs. C'est alors que le triste tableau de l'humanité souffrante doit porter à son coeur le premier attendrissement qu'il ait jamais éprouvé. ROUSSEAU
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Naturellement, l'homme est un être faible, en proie aux difficultés naturelles communes au genre humain : les chagrins, les besoins, les douleurs. Et tout cela pour, à la fin, mourir.
Cette vie serait donc insupportable si n'était ce sentiment profond qui unit tous les hommes : la pitié, la bonté naturelle de l'homme. La pitié prolonge l'amour de soi et permet à « l'humanité souffrante » de vivre ensemble. Bref, nos besoins communs nous unissent par intérêt, « nos misères communes nous unissent par affection » (Rousseau).
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