Platon
EXEMPLES DE RECHERCHE
Pour prouver que l'on ne pratique la justice que malgré soi et par impuissance de commettre l'injustice, [...] donnons à l'homme de bien et au méchant un égal pouvoir de faire ce qui leur plaira ; suivons-les ensuite et regardons où la passion va les conduire nous surprendrons l'homme de bien s'engageant dans la même route que le méchant, entraîné par le désir d'avoir sans cesse davantage, désir que toute nature poursuit comme un bien, mais que la loi ramène de force au respect de l'égalité. [...] Nous ne trouverons aucun homme d'une trempe assez forte pour rester fidèle à la justice et résister à la tentation de s'emparer du bien d'autrui, alors qu'il pourrait impunément prendre au marché ce qu'il voudrait, entrer dans les maisons pour s'accoupler à qui lui plairait, tuer les uns, briser les fers des autres, en un mot être maître de tout faire comme un dieu parmi les hommes. Platon
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Dans le livre II de La République, Socrate et ses interlocuteurs s'interrogent sur la nature de la justice. Glaucon prétend que l'injustice est naturelle à l'homme, alors que la justice est imposée. Il raconte l'histoire du berger Gygès qui aurait trouvé un anneau lui permettant de se rendre invisible. Il put commettre alors toutes sortes de méfaits.
Problématique.
Qu'est-ce qui incite les hommes à être justes ?
Enjeux
La justice est-elle un bien poursuivi spontanément, ou seulement un artifice de la loi ? N'est-on juste que par faiblesse ? Que ferions-nous si nous détenions l'anneau de Gygès ?
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