Platon, Protagoras, le peuple et le science
EXEMPLES DE RECHERCHE
« Allons, Protagoras, découvre-moi un autre coin de ta pensée : quelle opinion as-tu de la science? En juges-tu ici encore comme le peuple, ou autrement? Or voici a peu près l'idée qu'il se forme de la science. Il se figure qu'elle n'est ni forte, ni capable de guider et de commander; au lieu de lui reconnaître ces qualités, il est persuadé que souvent la science a beau se trouver dans un homme, ce n'est point elle qui le gouverne, mais quelque autre chose, tantôt la colère, tantôt le plaisir, tantôt la douleur, quelquefois l'amour, souvent la crainte. Il regarde tout bonnement la science comme un esclave que toutes les autres choses traînent à leur suite. T'en fais-tu la même idée, ou juges-tu qu'elle est une belle chose, capable de commander à l'homme, que lorsqu'un homme a la connaissance du bien et du mal, rien ne peut le vaincre et le forcer à faire autre chose que ce que la science lui ordonne, et que l'intelligence est pour l'homme une ressource qui suffit à tout? » PLATON
• Comment « le peuple » juge-t-il de « la science » ? • De quelle science s'agit-il ? • Sur quels implicites peut reposer l'idée que « lorsqu'un homme a la connaissance du bien et du mal, rien ne peut le vaincre et le forcer à faire autre chose que ce que la science lui ordonne » ? Qu'en pensez-vous? • Qu'est-ce qui peut amener à penser que « la science (est) comme un esclave que toutes les autres choses traînent à leur suite »? Qu'en pensez-vous? • Pensez-vous que la thématique et la problématique du texte sont encore actuelles ? Si oui, en quoi ? Si non, en quoi ? • En quoi ce texte a-t-il un intérêt proprement philosophique ?
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