LE SITE D'AIDE A LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN PHILOSOPHIE
EXEMPLES DE RECHERCHE
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|| Le personnage du roman, comme le roman lui-même, évolue avec le temps. Tout en étant un être de papier, né dans l’imagination d’un romancier, le personnage reflète toutefois l’idée que nous faisons de l’homme en général. En cela, le roman constitue en effet une vision, une parmi d’autres, de l’homme. Si le roman est considéré souvent comme donnant...
|| (Lettre à Perrault, 1694, ou, plus probablement, 1700). En dépit de louanges très vives et de cette démarche hypothétique, il n'aimait pas Corneille. Celui-ci était l'ami de Gilles Boileau, frère aîné, et frère ennemi du satirique; il était l'ancien élève et l'ami dévoué des Jésuites, avec qui Boileau, très lié avec les Jansénistes, eut maints démêlés; il était l'oncle de Fontenelle, chef du...
|| Ferdinand Brunetière juge les écrivains en fonction de la morale éternelle, dont il s'est constitué le champion dans le domaine des Lettres. Ce mode d'appréciation est favorable à Corneille : « Corneille est plus moral, disait déja La Bruyère, le comparant à Racine. Aussi le grand critique ne lui ménage ni son estime, ni sa sympathie; et ces lignes sont un des...
|| Monsieur, J'accepte très volontiers le dédicace de votre Horace. Vous m'y exprimez votre gratitude et votre dévouement; venant d'un homme si estimable par sa vie; si éminent par son génie, ces protestations ne pouvaient me laisser insensible. Vous m'y attribuez aussi «ce changement visible qu'on remarque en vos ouvrages « : encore que cette assertion ne me paraisse pas tout à fait exacte,...
|| Monsieur, J'ai appris avec une profonde douleur le décès de votre frère aîné, M. Pierre Corneille; etsi mes fonctions ne m'avaient retenu loin de Paris, je me serais fait un pieux devoir d'accompagner à Saint-Eustache sa dépouille mortelle, comme de vous exprimer de vive voix mes condoléances les plus émues. Quelle perte pour vous, Monsieur et pour votre famille ! Car, en dépit de l'humble...
LE COMTE À des partis plus hauts ce beau fils doit prétendre ; Et le nouvel éclat de votre dignité Lui doit enfler le coeur d'une autre vanité. Exercez-la, monsieur, et gouvernez le prince ; Montrez-lui comme il faut régir une province, Faire trembler partout les peuples sous la loi, Remplir les bons d'amour et les méchants d'effroi ; Joignez à ces vertus celles d'un capitaine...
|| Ma chère Petite-Enfant, Je me frotte les yeux et me répète avec un étonnement chaque fois accru : « Est-ce possible? « Pour moi, vous êtes toujours celle qui vient de naître, par un jour brumeux de février. Est-ce bien la même qui, naguère, a fait ses débuts dans le monde, et qui, dans la splendeur de ses seize ans, a été proclamée,...
|| Dans cette boutade célèbre - à laquelle s'apparentent celles-ci: la vraie morale se moque de la morale ... Se moquer de la philosophie, c'est vraiment philosopher, Pascal oppose deux éloquences: l'une vraie, seule estimable; l'autre factice et digne de mépris. Qu'entend-il par la vraie éloquence? Pour cet ami du naturel, c'est le don d'être ému par la vérité, et de communiquer son émotion...
|| Pascal a fustigé le « moi haïssable « et a reproché à Montaigne de s'être fait la matière de ses « Essais «. Or, nul écrivain du xviie siècle ne s'est peint plus fidèlement que l'auteur des Pensées, tout en s'oubliant totalement. Et son «moi«, loin de nous déplaire, nous intéresse, nous captive. Âu sortir des oeuvres de ces auteurs, qui s'appellent...
|| Introduction : Le texte que nous allons étudier est le début de la scène 9 de La Colonie écrite en 1750 par Marivaux. Celui-ci est surtout connu pour des pièces où l'amour et l'analyse psychologique sont au 1er plan. Cependant, il existe certaines pièces qui ont un but polémique : c'est le cas de La Colonie qui...
Lorsque vous vous êtes éloigné de Bordeaux, vous nous avez priés de vous mander les faits notables qui adviendraient : nous vous écrivons la présente lettre pour nous conformer à vos désirs... ... / ... ... et tous comptaient sur l'homme qui, après nous avoir appris à admirer les stoïques vertus des vieux Romains, avait reçu le titre de Citoyen de la Ville éternelle. || En...
|| Cette question a été maintes fois posée et débattue. Les classiques des xviie et xviiie siècles refusèrent de reconnaître en Malherbe un continuateur de Ronsard; les Romantiques du XIXe n'ont rien voulu voir de commun entre le chef de la Pléiade, grand poète, et son contempteur, « étrangleur « de la poésie. Mieux informée, moins passionnée, la critique contemporaine semble avoir définitivement tranché...
|| Mon cher Maître en Apollon, Mérité-je vraiment le nom de « poète «, dont vous me gratifiez dans votre lettre d'envoi ? J'ai scrupule à me l'attribuer. Avocat et guerrier, voilà mes vrais titres; amateur de poésie et rimeur en mes loisirs, c'est tout ce que j'y puis ajouter. Quoi qu'il en soit, je ne saurais demeurer insensible à l'honneur que vous me...
« Pour les nouvelles du grand monde que vous m'avez fait savoir, en voici de notre village ... Le reste à une autre fois. «|| Commentaire historique. - Balzac et Chapelain! Deux des plus illustres noms des lettres françaises ... en 1638. Deux puissances. L'un, maitre de style; le « grand épistolier «, philosophe, historien, politique. L'autre, poète, linguiste, érudit, déjà penché...
Quelque accomplie que puisse être une maison des champs, il y manque toujours une infinité de commodités, qui ne se trouvent que dans les villes ; et la solitude même qu'on y espère, ne s'y rencontre jamais toute parfaite. Je veux bien que vous y trouviez un canal, qui fasse rêver les plus grands parleurs, et une vallée...
||La mélancolie initiale cède la place à la rêverie. Il croit halluciner cette apparition rédemptrice qui est pour lui la clé de l'absolu et une forme d'apaisement salvateur. Pour clore cette anthologie, un triste poème mais cependant rattrapé par la jouissance du style d'écriture -inspiré par Pétrarque- que procure celui de Louise Labé. A...
|| La Fontaine, grand appréciateur du XVIe siècle et de la Renaissance, reproche à Boileau la sévérité de son jugement sur Ronsard. Tout en admettant que le chef de la Pléiade est allé trop loin, il trouve beaucoup à admirer dans son oeuvre et croit que le XVIIe siècle lui-même, sans en avoir conscience, a profité de sa réforme. Il se plaint que l'imagination...
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise aupres du feu, devidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant : Ronsard me celebroit du temps que j'estois belle. Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Desja sous le labeur à demy sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille...
A Ronsard Ô maître des charmeurs de l'oreille, ô Ronsard, J'admire tes vieux vers, et comment ton génie Aux lois d'un juste sens et d'une ample harmonie Sait dans le jeu des mots asservir le hasard. Mais, plus que ton beau verbe et plus que ton grand art, J'aime ta passion d'antique poésie Et cette téméraire et sainte fantaisie D'être un nouvel Orphée aux hommes nés...
Sous la plume de Montaigne, pareil jugement surprend quelque peu. Comment lui, si égoïste, si ami du repos, de la solitude, capable tout au plus de supporter les fatigues d'un voyage d'agrément, a-t-il pu célébrer en termes si enthousiastes le métier des armes ? || Il n'est occupation plaisante comme la militaire : occupation et noble en exécution, car la plus forte, la plus...
|| Pauvre homme, vrai poète : voilà Villon en quatre mots. Son nom, quand on en connaît l'origine, éveille la sympathie. François de Moncorbier - selon l'état-civil - se fit appeler François Villon, en souvenir de son oncle et bienfaiteur, chapelain de Saint-Benoît. La bonté de cet excellent homme ne se laissa point décourager par 'les frasques précoces de son neveu, si bien que...
|| Lui. - Ça y est, il m'a encore collé une sale note. Toujours cette maudite orthographe ! Est-ce ma faute, à moi, si elle est idiote, leur orthographe? Moi. - Avoue que tu abuses de l'argument. L'épithète convient mieux à certaines de tes fautes. Regarde; tu écris solitude avec deux l, comme sollicitude ... toi, un latiniste ! ||...
|| Le mot « littérature «, galvaudé par l'espèce « gendelettre « et l'engeance « bas-bleu «, ne jouit pas de l'estime universelle. Le philosophe épris de l'idée pure, le savant enchaîné au fait positif dédaignent parfois les écrits où dominent le sentiment et la fantaisie. « Bah! disent-ils avec un haussement d'épaules, ce n'est jamais que de la littérature, de la «...
|| Ce vers est la conclusion d'une tirade contre le burlesque, épidémie littéraire qui sévit en France vers le milieu du xviie siècle. Sarrazin, Saint-Amand, Scarron, d'Assoucy - « empereur du burlesque « - d'autres encore, jugèrent spirituel de placer dans la bouche des dieux ou des personnages illustres « des termes bas ou populaires, le patois des paysans ou le jargon des halles«....
|| C'est là un fait d'expérience : nous vibrons, nous sommes émus, entraînés en entendant un orateur authentique; nous restons froids en lisant le même discours. Autre chose est un débat suivi à la Chambre et lu le lendemain dans l'Officiel. Nous avons peine à nous expliquer l'enthousiasme d'une Sévigné au retour d'un sermon du Père Bourdaloue. Berryer, l'un des maîtres de la parole...
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