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Définition: AMERS, substantif masculin pluriel, AMET, substantif masculin.

Publié le 21/10/2015

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Définition: AMERS, substantif masculin pluriel, AMET, substantif masculin. MARINE. généralement au pluriel " Point de reconnaissance; objet placé à terre, et qui détermine la direction à prendre pour entrer dans un port ou dans un bassin. " (Nouveau glossaire nautique (AUGUSTIN JAL)) : Ø 1. Ces repères [pour reconnaître la position des navires] , désignés sous le nom d'amers sont ordinairement des points culminants. ÉMILE-THÉODORE, BARON QUINETTE DE ROCHEMONT, Cours de travaux maritimes, 1900, page 143. Ø 2. Pendant toute cette période il [Christophe Colomb] étudia soigneusement les rades où il pénétra, les explorant à la sonde, désignant les points remarquables pouvant servir d'amers et il en donna des instructions détaillées, qui sont une excellente ébauche d'instructions nautiques. JEAN-BAPTISTE CHARCOT, Christophe Colomb vu par un marin, 1928, pages 168-169. Ø 3. Amers [de Saint-John Perse] , tel que l'a publié la N.R.F., était déjà un tout : unité architecturale aussi bien que thématique. Les amers n'y étaient plus simplement, au sens propre et uniquement technique du mot, des « objets remarquables situés sur la côte (ou en mer) et dont on se sert pour prendre des relèvements ou pour donner la route à suivre près de terre ou dans les passes des rades et des ports ». Pour le marin, déjà, l'amer avait été bien plus que ce simple mot d'encyclopédie : signe concret et signe d'accueil, compagnon qui hèle et qui finit par peupler la mémoire. Puis après le phare de Long Beach Island, il avait pris place dans l'humain de l'exilé, promotion du coeur : Celui qui peint l'amer au front des plus hauts caps, celui qui marque d'une croix blanche la face des récifs... Et voilà qu'ils étaient maintenant les Amers du poète, êtres promus à une dignité de balisage hymnique; dans l'ambulation et le discours, ils étaient devenus des êtres de chant, destinés à joindre terre et mer dans l'allégeance et la louange : (...) ALBERT HENRY, Amers de Saint-John Perse, Une poésie du mouvement, 1963, page 33 (Langages. ).

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