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Dictionnaire en ligne: ÉCOLIER, -IÈRE, substantif et adjectif.

Publié le 23/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉCOLIER, -IÈRE, substantif et adjectif. I.— Substantif masculin et féminin. A.— HISTOIRE MÉDIÉVALE. Étudiant d'une université : Ø 1. Ce dernier, [Villon] écolier libertin et fripon, véritable enfant de Paris, élevé dans quelque boutique de la Cité ou de la place Maubert, a un ton qui, pour le moins autant que celui de Regnier, se sent des lieux que fréquentait l'auteur. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la poésie et du théâtre français au XVIe. siècle, 1828, page 12. — Vieux. Élève d'un maître réputé. Dîner avec Robinson, écolier de Schelling (BENJAMIN HENRI CONSTANT DE REBECQUE, Journaux intimes, 1816, page 58 ). B.— Usuel. Enfant qui fréquente l'école primaire (ou école du premier degré). Cahier d'écolier; mauvais, petit écolier; chemin* des écoliers. Rougir comme un écolier trouvé en faute (PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 3, 1859, page 81 ). La petite fille dans son tablier d'écolière (JEAN GIONO, Le Grand troupeau, 1931, page 178) : Ø 2. Issue d'une austère bourgeoisie qui croyait fermement en Dieu, au travail, au devoir, au mérite, elle [ma grand-mère] exigeait qu'un écolier remplît parfaitement ses tâches d'écolier : chaque année Georges remportait au collège Stanislas le prix d'excellence. SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 35. — Au figuré, familier. Personne qui manque d'expérience. Synonyme : novice.", Pauvre écolier en matière d'amour! (ALFRED DE MUSSET, La Coupe et les lèvres, 1832, IV, 1, page 312 ). Nous avons fait une énorme faute! Une véritable bévue d'écoliers! (EDMOND ABOUT, Le nez d'un notaire, 1862, page 155 ). · Farce, malice, tour d'écolier. Espièglerie comme en font les écoliers. Ils [vos tours] vont du plus grand au plus petit, de l'assassinat à la sotte farce d'écolier (HENRI DE MONTHERLANT, Malatesta, 1946, II, 5, page 474 ). II.— Adjectif (toujours postposé) A.— Adjectif déterminatif. Qui est propre à l'écolier. Grosse signature (...) toute tremblée et écolière (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Pêcheur d'Islande, 1866, page 138 ). — Par extension. Qui est utilisé par l'écolier. Dessin à la plume sur papier écolier (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1855, page 173 ). Une feuille double, format écolier (HERVÉ BAZIN. Le Blé qui lève, 1907, page 106 ). B.— Adjectif qualificatif, péjoratif. Qui sent l'école. Synonyme : scolaire. Cela est pitoyable et écolier; tout est faux ou plat (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Pensées et maximes, 1869, page 73 ). Remarque : On rencontre dans la documentation écolièrement, adverbe. À la manière d'un écolier. Elle me fit le plus beau sermon et (...) je l'écoutai le plus écolièrement du monde (JOSÉPHIN PÉLADAN, Le Vice suprême, 1884, page 30). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 121. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 2 396, b) 1 309; XXe. siècle : a) 1 299, b) 1 237. DÉRIVÉS : Écolerie, substantif féminin. péjoratif, rare. Enseignement donné à l'école. On n'a jamais vu pareils débordements de l'écolerie (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 26 ). Allez apprendre les hommes (...) et contrôler de vos yeux ce que vos « écoleries » vous montrèrent (GEORGES D'ESPARBÈS, Le Roi, 1901, page 65 ).

« (JOSÉPHIN PÉLADAN, Le Vice suprême, 1884, page 30). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 121.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 2 396, b) 1 309; XXe. siècle : a) 1 299, b) 1 237. DÉRIVÉS : Écolerie, substantif féminin.

péjoratif, rare. Enseignement donné à l'école.

On n'a jamais vu pareils débordements de l'écolerie (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 26 ).

Allez apprendre les hommes (...) et contrôler de vos yeux ce que vos « écoleries » vous montrèrent (GEORGES D'ESPARBÈS, Le Roi, 1901, page 65 ). 2. »

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