Publié le :11/1/2004 -Format: - Ecoutez ce PODCAST:
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L'objectif de ce texte est de mettre en lumière le lien entre liberté et réflexion. Il s'agit pour l'auteur de situer l'homme par rapport aux autres êtres existant dans la nature.
L'homme possède-t-il une singularité qui le distingue des animaux et l'inscrit dans une sphère supérieure d'existence ? Ce qui est en jeu à travers la liberté, c'est donc la question de la spécificité de l'être humain au sein de la nature.
Cette identité spécifique de l'homme est-elle fondée sur une faculté qui lui est propre ? La liberté renvoie-t-elle à cette faculté comme à son fondement ultime ?
Les aboutissements de cette problématique sont essentiels, car si l'homme n'est pas libre, doté d'un pouvoir supérieur, il faut reconsidérer le sens et la possibilité même de la morale.
L'homme est libre : sans quoi conseils, exhortations, préceptes, interdictions, récompenses et châtiments seraient vains. Pour mettre en évidence cette liberté, on doit remarquer que certains êtres agissent sans discernement, comme la pierre qui tombe, et il en est ainsi de tous les êtres privés du pouvoir de connaître. D'autres, comme les animaux, agissent par un discernement, mais qui n'est pas libre. En voyant le loup, la brebis juge bon de fuir, mais par un discernement naturel et non libre, car ce discernement est l'expression d'un instinct naturel (...). Il en va de même pour tout discernement chez les animaux. Mais l'homme agit par jugement, car c'est par le pouvoir de connaître qu'il estime devoir fuir ou poursuivre une chose. Et comme un tel jugement n'est pas l'effet d'un instinct naturel, mais un acte qui procède de la raison, l'homme agit par un jugement libre qui le rend capable de diversifier son action.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Aptitude innée par laquelle l'individu ou l'animal peut accomplir, sans apprentissage préalable, certains actes spécifiques et constituant une forme d'adaptation au milieu. L'instinct est susceptible de se modifier, par le dressage chez l'animal et par les conditions sociales chez l'être humain. Chez FREUD, l'instinct est une force inconsciente, identifiée à la pulsion.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Caractère de ce qui est singulier, unique.
Principe justificatif d'un raisonnement, d'une loi.