Aperçu du corrigé : Une action volontaire est-elle une action libre ?
Publié le : 28/1/2004 -Format: 

La volonté suppose donc la conscience d'une fin, le jugement délibéré de l'acceptation de cette fin et enfin les moyens mis en oeuvre pour sa réalisation. De ce point de vue, on voit que la volonté est une des facultés les plus essentielles de la condition humaine.
II. La volonté comme condition de la liberté- On entend couramment dire qu'être libre, c'est pouvoir faire ce que l'on veut. Cette définition superficielle laisse entendre que la liberté dépendrait principalement des possibilités dont l'homme dispose pour réaliser ses souhaits. Mais, comme les possibilités de l'homme sont par nature limitées et infiniment moins amples que le domaine des choses qu'il peut vouloir atteindre, cette approche trop sommaire revient à nier purement et simplement l'existence de la liberté humaine: puisque le monde ne me laisse jamais faire ce que je veux, je ne saurais jamais être libre.- Aussi certains auteurs ont-ils renversé les termes entre pouvoir et vouloir. Tel est le cas des stoïciens dont Sartre disait: « lls ont compris que la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut mais à vouloir ce que l'on peut. » La liberté ne dépendrait donc pas de ce que l'on peut faire mais de la puissance de la volonté. Ainsi les stoïciens distinguent-ils les choses qui ne dépendent pas de nous (le corps, les événements du monde, autrui.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
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