L’amour est ce sentiment dans lequel je me sens comme dépossédé de moi-même en raison du fait que toute mes pensées sont tournées vers l’aimé(e). Aimer un être c’est lui vouloir du bien, et en ce sens l’amant est près à tout et parfois même au pire pour réaliser cette exigence. Dans cette perspective, l’amour apparaît fondamentalement comme étant un sentiment désintéressé. Il s’apparente alors à la dévotion puisque je considère l’autre comme étant infiniment supérieur à moi. Mais l’amour est-il en son essence de l’ordre de la dévotion ? Nous avons tous entendu au cours de conversations portant sur l’amour, nos amis parler de leurs déceptions amoureuses : « je ne l’aime plus, il ne me fait plus de cadeaux « ou « je me suis trompé, il ne répondait pas à mes désirs. «. Ici on constate avant tout qu’en amour il s’agit d’aimer mais aussi d’être aimé. Or cette preuve d’amour passe souvent par la réalisation de la part de l’aimé des désirs de l’amant. Ainsi l’aimé(e) est parfois utilisé(e),il ou elle devient un moyen pour satisfaire des désirs flattant l’image de l’amant. Dans cette perspective l’amour semble être un phénomène narcissique où l’aimé(e) est utilisé(e) au gré des fantasmes de l’amant. Mais peut-on affirmer que l’amour est fondamentalement un phénomène narcissique ? Dans tout amour, n’aime-t-on jamais que soi ? L’amour revêt plusieurs formes, en ce sens il s’agira de savoir si un amour désintéressé est possible.
Dépendance et utilité réciproque fondent le lien social.q Mais la multiplicité des hommes rend les conflits inévitables et dommageables à l'espèce : devenu son propre prédateur, l'homme est un loup pour l'homme. Afin d'y remédier, les hommes rendraient en s'associant leur assistance réciproque tellement nécessaire qu'une agression d'autrui leur serait nuisible à eux-mêmes.q Rousseau remarquait que supposer originelle une telle méchanceté c'était faire de l'homme en société l'homme d'avant la société. N'est-ce pas aussi présupposer la nature d'un homme déjà social, que de le rendre capable de convention ? Les loups s'associent-ils donc par contrat ? Le problème de l'origine de la société humaine se pose parce que nous ne connaissons l'homme qu'en société.2. La principe du lien social.A ~ Qu'est-ce que le « contrat social « ?
On peut distinguer diff�rentes formes d'amour. Le sentiment amoureux qui nous fait aimer une personne pour ses qualit�s morales et son apparence physique n'est pas de m�me nature que l'amour d'une m�re pour son enfant. L'amour du prochain s'�tend � toute l'humanit�. L'amour-propre est l'estime que l'on a pour soi-m�me. L'amour mystique est celui que le croyant �prouve pour Dieu.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
S'oppose à ce qui est naturel et à ce qui existe par soi et en soi. Accord humain né du sentiment d'un intérêt commun.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
Qui remonte à l'origine, qui existe depuis toujours.