L'erreur dépend donc bien de la volonté. De sorte que lorsque je me trompe, j'en suis le seul responsable. Rien ni personne ne peut être tenu pour la cause de mes erreurs, pour coupable.
Mais pourtant, "personne n'a la volonté de se tromper". Il ne se rencontre personne qui souhaite être dans l'erreur délibérément, qui souhaite s'abuser lui-même. On pourrait dire au contraire donc, en donnant à cette proposition une tournure affirmative, que tout le monde veut la vérité, c'est-à-dire aspire à connaître la vérité, désire la vérité. Mais par-là, on peut comprendre qu'ici le mot volonté n'a pas tout à fait le même sens qu'auparavant : il désigne non plus un acte libre, accompli sans contrainte, mais un désir, celui de connaître la vérité comme il sera dit plus loin dans le texte. Or, le désir se distingue de la volonté en ce qu'il nous fait tendre malgré nous, indépendamment de toute décision volontaire vers un but déterminé, sa satisfaction. Mais alors pourquoi parler néanmoins de volonté de connaître la vérité puisqu'il s'agit d'un désir qui nous porte vers des choses que nous ne connaissons pas encore et non d'un acte de la volonté qui lui concerne ce que nous avons déjà à l'esprit ? Parce que ce désir ne s'oppose en rien à ce que nous pouvons librement vouloir puisque la vérité n'est pas dénuée de valeur pour nous.
Ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui me poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non.
Ce qui est soumis à la causalité et n'a aucune marge de liberté et d'indépendance.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.
Eléments du langage qui associent d'une façon conventionnelle une suite de sons et un concept.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.