L'apparence : remarquez bien le singulier (l'apparence, non les apparences) ; notez aussi le mot « toujours « : la question n'est donc pas : « Y a-t-il des exemples d'apparences trompeuses «, mais l'apparence est-elle comme telle (= en son essence) trompeuse? On doit donc garder à l'apparence son sens le plus général. Attention donc à ne pas confondre l'apparence en général et un cas particulier d'apparence. Toutefois, il faudra développer un ou deux exemples bien choisis. Vous pouvez prendre entre autres : — L'apparence sensible (voir la perception). — Le rêve comme manifestation d'une réalité profonde du moi (voir l'inconscient). — L'œuvre d'art comme apparence qui exprime quelque chose (voir l'art). Les notions directement concernées par le sujet sont quant à elles : l'illusion, la vérité.
Au sens vulgaire, l'apparence s'oppose au réel car elle n'est qu'un aspect trompeur de la réalité. Mais, en métaphysique, le mot apparence peut aussi désigner ce qui, dans la représentation, est donné au sujet qui perçoit, conçoit les choses.
Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles. Les premières ont une origine physiologique. Les secondes ont pour fondement les désirs et les passions.
Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
Le monde sensible est le monde tel que nous le percevons à travers nos sens, par opposition au monde intelligible, qui est saisi par l'intelligence.