Le premier principe de la philosophie est ce fameux « connais toi toi-même « de l’oracle de Delphes. Il est difficile de savoir effectivement ce que signifie être soi-même. Dans un premier, je que suis, c’est tout ce qui me caractérise mais surtout être, c’est se faire, c’est à dire décider de mes actes, de ma vie, de mes idées,…
Les autres semblent dès lors ne pas pouvoir influencer mes choix et ne peuvent pas entamer ma liberté de choix. Pourtant, l’existence des autres peut m’empêcher d’accomplir ce qui exprime mon être ou l’épanouit ? De plus, sa présence m’empêche d’être ce que je suis, il faut que je comporte en être social. Mais être soi-même, n’est ce pas d’abord se connaître et être maître de soi même ? Et pour cela, l’autre n’est-il pas nécessaire ?
De plus, sa présence m'empêche d'être ce que je
suis, il faut que je comporte en être social. Mais être soi-même, n'est ce pas
d'abord se connaître et être maître de soi même ? Et pour cela, l'autre n'est-il
pas nécessaire ?
Je suis le seul
responsable de moi-même et les autres n'entrent pas en ligne de compte
- L'individu décide
lui-même tous les jours des actes qu'il fait, des conversations que j'ai et de
toutes les actions par lesquelles il exprime ce qu'il est. Tout se passe dans
l'intériorité de la conscience et dans ma réflexion.
- C'est pourquoi Sartre
affirme que je suis le seul responsable de ce que je suis. L'homme est
totalement libre et c'est par les choix qu'il fait tous les jours qu'il est ce
qu'il est. Pour le philosophe, l'homme est projet, il est ce qu'il décide de
faire et il n'est pas possible de rejeter la responsabilité de ce que je suis ou
de mes erreurs sur les autres.
- Enfin, si être soi-même,
c'est être maître de soi et connaître les raisons de ses actes, le seul travail
nécessaire pour être véritablement soi-même est un travail et une réflexion sur
ma conscience et mes déterminismes. Cela est donc individuel.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Caractère de celui qui doit répondre devant sa conscience ou devant Dieu de ses actes et de ses pensées.