Le moi qui n'est pas moi et que je ne suis pas est-il similaire à moi, mon prochain, identique à moi-même et le même que moi ? Il y a en autrui un mixte de distance et de proximité, d'altérité et d'identité, qui nous conduit à traiter ce sujet, portant sur la manière dont l'Autre surgit dans ma propre conscience.
CONSEILS PRATIQUES
Réfléchissez sur la distance infinie qui s'introduit quand autrui surgit, à mille lieues de ma conscience, énigmatique, opaque et néanmoins identique à moi. La rencontre suppose étrangeté et identité. D'où l'affirmation d'une humanité possible, universelle à travers le particulier.
Autrui ? Est-ce celui qui m'est identique, ou est-ce celui qui me ressemble? Spontanément, nous avons opté pour la première solution. Le travail du philosophe consiste à dépasser l'opinion spontanée, simple préjugé, pour atteindre le jugement fondé. Aussi nous faut-il examiner cette question: la reconnaissance du lien moral avec autrui peut-elle naître d'un constat de ressemblance ou d'identité? Mais qu'est-ce qui les différencie? Plus précisément, qu'est-ce que "ressembler"? Examinons ce concept de "ressemblance", et voyons comment il peut fonder une relation morale avec autrui. Si A ressemble à B, cela signifie que A n'est pas identique à B. Comprenons bien cet aspect de la signification du concept: je ressemble à mon père, je ne suis pas mon père. La ressemblance vient après la différence qui est première ou fondamentale.
I) Je peux dire qu'autrui est mon semblable.
a) Autrui est un autre moi. b) Je me retrouve en autrui. c) La condition humaine est universelle.
II) Je ne peux pas dire qu'autrui est mon semblable.
a) Chaque homme est singulier et différent des autres. b) Autrui, ce mal-aimé et ce mal-connu ! c) L'humanité est multiple.
.../...
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
Idée abstraite et générale construite par l'esprit. Soit une classe d'objets, de phénomènes. De ces objets, de ces phénomènes, l'esprit abstrait des propriétés communes. Le concepts permet de donner une définition ayant la même extension que cette classe. Le concept de chaise contient tous les éléments communs à l'ensemble des chaises.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Idée sans contenu démontré par la raison. L'opinion s'oppose, dans la philosophie platonicienne, à l'Idée. L'opinion renvoie au particulier, l'Idée à l'universel. Un jugement de goût relève de l'opinion. Définir ce qu'est l'essence de la beauté relève de l'Idée. OPINION DROITE: Selon Platon, c'est une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée pour celui qui l'émet.
Acte dressé par un agent de laforce publique ou un huissier constatant une situation de fait.