Autrui: autre moi, alter ego, autre conscience, celle qui n'est pas moi
Aider: secourir, assister
Il faut donc associer autrui et l'assistance ou les dissocier.
Souvent, nous demandons aux autres (nous exigeons d'eux parfois), qu'ils nous aident. Il nous semble ainsi évident qu'autrui peut nous aider, voire qu'il le doive. Que serais-je sans le secours d'autrui ?
Toutefois, on peut s'interroger sur la légitimité d'une telle attente. Car lorsque je vois en autrui une aide possible pour moi, autrui reste-il encore pour moi une personne ou ne vois-je plus en lui que cette aide précisément que je désire qu'il m'apporte ? Autrui n'est-il pas alors pour moi un simple moyen, un instrument, pour parvenir à mes fins ?
Je suis seul et sur le plan de la conscience non thétique (de) moi. Cela signifie d'abord qu'il n'y a pas de moi pour habiter ma conscience. Rien donc à quoi je puisse rapporter mes actes pour les qualifier. Ils ne sont nullement connus, mais je les suis [...]. Ma conscience colle à mes actes, elle est mes actes « (L'Etre et le Néant, 1943, rééd. Tel, p. 305).La conscience devant autrui « Voici tout à coup que je lève la tête : quelqu'un était là et m'a vu. Je réalise tout à coup toute la vulgarité de mon geste et j'ai honte.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
La notion de personne est la notion d'un être raisonnable, autonome et irremplaçable qui n'obéit à d'autre loi que celle qu'il institue.