La formule du sujet est paradoxale: une discussion du droit pourrait toujours, si elle est sérieusement et radicalement menée, aboutir à une contestation, une négation du droit. Or, il est bien clair qu'aucun droit ne peut reconnaître sa propre négation comme fondée en droit sans tomber dans la contradiction: il y aurait là une absurdité. La simple logique nous obligerait donc à répondre que nous n'avons pas le droit de discuter le droit. A moins que le droit que nous prenons de discuter le droit ne soit d'une nature différence de ce droit que nous discutons; ce que, ce sera le droit juridique (ou positif); pour le faire; pour le faire, il faudrait nécessairement que nous nous autorisions d'un autre espèce de droit, par exemple, un droit moral ou un droit naturel.
- Un droit ne serait-ce pas ce qui est conforme à une règle précise et qu'il est par suite légitime d'exiger soit parce que les lois ou règlements le présentent ou parce que cela résulte de contrats établis en conformité de ces lois, ou parce que cela est conforme à l'opinion en matière morale? * Convient-il de différencier la réponse selon ce que l'on peut comprendre sous le terme « Droit «? * Pourquoi ne pourrait-on avoir le droit de discuter le Droit? - Quel Droit pourrait-il exiger cela? Problématique: La formule du sujet est paradoxale: une discussion du droit pourrait toujours, si elle est sérieusement et radicalement menée, aboutir à une contestation, une négation du droit. Or, il est bien clair qu'aucun droit ne peut reconnaître sa propre négation comme fondée en droit sans tomber dans la contradiction: il y aurait là une absurdité. La simple logique nous obligerait donc à répondre que nous n'avons pas le droit de discuter le droit.A moins que le droit que nous prenons de discuter le droit ne soit d'une nature différence de ce droit que nous discutons; ce que, ce sera le droit juridique (ou positif); pour le faire; pour le faire, il faudrait nécessairement que nous nous autorisions d'un autre espèce de droit, par exemple, un droit moral ou un droit naturel. Le droit du plus fort est discutableLe problème à résoudre est le suivant : "le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir". Existe-t-il réellement un droit du plus fort, et la force est t-elle un principe suffisant pour fonder le droit ?
I) Le droit est discutable.
a) La discussion contre la force du droit. b) Le droit n'a rien de transcendant ou de sacré. c) Tout les citoyens d'un Etat démocratique ont le droit voire le devoir de discuter le droit.
II) On n'a pas le droit de discuter le droit.
a) Sans le droit, il n'existe aucun droit. b) Le droit a une valeur absolue. c) Le droit rationnel est indiscutable.
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Ensemble des règles antérieures à toute législation, prenant en considération la nature de l'homme et ses aspirations et faisant appel à la morale.
Idée sans contenu démontré par la raison. L'opinion s'oppose, dans la philosophie platonicienne, à l'Idée. L'opinion renvoie au particulier, l'Idée à l'universel. Un jugement de goût relève de l'opinion. Définir ce qu'est l'essence de la beauté relève de l'Idée. OPINION DROITE: Selon Platon, c'est une connaissance vraie mais non justifiée ni fondée pour celui qui l'émet.
Ce qui est, à la fois objet de respect religieux, de quasi-crainte et d'amour.
Qui dépasse ce sur quoi l'homme peut avoir une emprise.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.