Jean-Baptiste de Lamarck : « Tout ce qui est généralement commun aux végétaux et aux animaux comme toutes les facultés qui sont propres à chacun de ces êtres sans exception, doit constituer l'unique et vaste objet d'une science particulière qui n'est pas encore fondée, qui n'a même pas de nom, et à laquelle je donnerai le nom de biologie «. La biologie, de par son étymologie, semble nous indiquer qu'elle est la science du vivant. Dès lors elle devrait mieux que nulle autre nous renseigner sur ce qu'est la vie. Mais la biologie peut-elle justement nous apprendre et nous fournir une définition de ce qu'est la vie ? Il semble qu'elle en ait bien du mal. En effet, les frontières entre le vivant et le non-vivants sont bien minces et il semble qu'aucune définition de la vie ne soit exempte de restrictions. De ce point de vue, on peut voir le cas des parasites du tabac qui montrent bien la difficulté d'une telle définition. Quelle valeur a alors la biologie si elle est incapable de fournir la définition de ce qui devrait les prémisses de son étude ? Quelle fécondité de la biologie ? Quel intérêt ? S'il faut dépasser cet « esprit d'utilité «, il faut bien remarquer que l'étude de la biologie au fur et à mesure qu'elle se développe rencontre tant de différents exemples de vie qu'elle a tendance à multiplier le nombre de ses branches. Mais au lieu d'en voir un aspect négatif, ne faut-il pas plutôt se rendre compte de l'oeuvre et de la tâche infinie que prend pour objet la biologie avec toutes les évolutions et toutes les spécifications que peut produire la nature et la vie elle-même. La biologie, faite par l'homme, ne peut alors couvrir qu'un spectre réduit.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Qualité ou signification d'une chose abstraite (le vrai, le bien). C'est à partir de Nietzsche que la notion de valeur a été introduite dans la philosophie. Nietzsche a critiqué de façon radicale les valeurs chrétienne, trouvant l'origine de toute valeur chez l'homme.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.