L’interprétation est un jugement non sur des faits mais sur du sens, sens d’éléments langagiers (mots, textes) ou plus largement signifiants : expressions corporelles, œuvres d’art, ou n’ayant pas nécessairement été produits avec une intention signifiante, mais dont on peut considérer qu’ils en sont néanmoins porteurs : événements historiques ou d’actualité par exemple, conduites, voire phénomènes naturels. C’est une notion extrêmement large puisque elle touche aussi bien à l’art, au langage à la psychanalyse et peut même entremêler ces dimensions. De là découle une certaine difficulté quant à la définition de ce que recouvre la possibilité d’une bonne interprétation. Toute interprétation, et on le voit par exemple dans l’interprétation d’un rôle par un acteur au théâtre, est subjective. La bonne interprétation est-elle la plus fiable, la plus vraie, la plus objective ? Est-ce d’ailleurs en termes de vérité que l’on doit parler de bonne interprétation ? Il semble que non puisque la connaissance vise généralement un idéal d’objectivité, de conformité à l’objet, si l’interprétation n’y a en effet pas sa place, car elle est souvent partielle et partiale. Autant dire comme le fait Ricœur que: « Il y a interprétation là où il a sens multiple, c’est dans l’interprétation que la pluralité des sens est rendue manifeste «.
Devant cette multiplicité de sens ne faut-il pas imposer une interprétation considérée comme seule légitime afin d’éviter toute interprétation qui serait indigne à une religion, mais aussi à un texte, à une œuvre ?
Mais cette interprétation, somme toute imposée, n’a pas plus de légitimité si elle s’impose à la manière d’un dogme, et non en accord avec la raison. Celle-ci étant la seule faculté pouvant prétendre à instaurer accord entre les hommes.
Seulement l’interprétation n’est pas une connaissance, elle porte en elle un caractère subjectif et relatif qui dessine certes sa limite mais instaure la possibilité pour toute interprète de s’enrichir et de dialoguer et d’éprouver sans cesse la diversité des sens et leurs foisonnements irréductibles. Si bien que l’on sera tenter de conclure, sans le déplorer, qu’il ne saurait y avoir une seule interprétation valide, et de souligner que le propre de toute interprétation est d’être limitée.
De là découle
une certaine difficulté quant à la définition de ce que recouvre la possibilité
d'une bonne interprétation. Toute interprétation, et on le voit par exemple dans
l'interprétation d'un rôle par un acteur au théâtre, est subjective. La bonne
interprétation est-elle la plus fiable, la plus vraie, la plus objective ?
Est-ce d'ailleurs en termes de vérité que l'on doit parler de bonne
interprétation ? Il semble que non puisque la connaissance vise généralement un
idéal d'objectivité, de conformité à l'objet, si l'interprétation n'y a en effet
pas sa place, car elle est souvent partielle et partiale. Autant dire comme le
fait Ricoeur que: « Il y a interprétation là où il a sens multiple, c'est dans
l'interprétation que la pluralité des sens est rendue manifeste ».
Devant cette multiplicité de
sens ne faut-il pas imposer une interprétation considérée comme seule légitime
afin d'éviter toute interprétation qui serait indigne à une religion, mais aussi
à un texte, à une oeuvre ?
Mais cette interprétation,
somme toute imposée, n'a pas plus de légitimité si elle s'impose à la manière
d'un dogme, et non en accord avec la raison. Celle-ci étant la seule faculté
pouvant prétendre à instaurer accord entre les hommes.
Seulement l'interprétation
n'est pas une connaissance, elle porte en elle un caractère subjectif et relatif
qui dessine certes sa limite mais instaure la possibilité pour toute interprète
de s'enrichir et de dialoguer et d'éprouver sans cesse la diversité des sens et
leurs foisonnements irréductibles.
Vérité considérée comme incontestable et servant de fondement aux religions ou à certaines doctrines politiques.
Possibilité, capacité, qui ne se traduit pas forcément par un acte.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Qui est naturellement juste, fondé. "Légitime" a un sens plus général que "légal", il peut donc être légitime de s'opposer à ce qui est légal, comme la morale peut s'opposer à la politique.
Caractère d'une réalité qui peut être attestée par l'expérience, qui est la même pour tous.
RELIGION REVELEE: Se dit des religions telles que le christianisme, le judaïsme et l'Islam, qui croient que la parole de Dieu a été révélée aux hommes par des intermédiaires et est consignées dans les livres sacrés.
Un raisonnement est dit "valide" s'il respecte les règles de la logique. Pour qu'il soit vrai, il faut qu'il soit confirmé par l'expérience. En logique, un argument valide est celui dont la conclusion découle nécessairement des prémisses, indépendamment de leur contenu.
Ensemble d'énoncés théoriques et de méthodes psychologiques, qui, à travers l'exploration de la vie psychique inconsciente, établit une pratique thérapeutique spécifique.