La véritable source du savoir réside dans le calcul et lacombinaison des propositions. Le symbolisme mathématique peut servir de modèle à l'argumentation rigoureuse. Toute véritable pensée est logique. MAIS, calculer n'est pas penser, même si le calcul demande de l'intelligence. Penser, c'est relier la perception, le raisonnement et l'action. Le calcul n'est qu'un mécanisme opératoire.
Plus concrètement, on peut rechercher dans la polémique autour de l'informatique et de l'intelligence artificielle des arguments pour montrer à quel point un calcul peut prendre la place de la pensée, et en quoi une telle conception est limitée. Les ordinateurs, qui calculent, ne sont jamais que des machines. A-t-on réussi avec eux à mécaniser la pensée ? Pensent-ils vraiment ? Comprennent-ils la signification de ce qu'ils calculent ? À cet égard, peut-on dire que le calculable coïncide avec le pensable ? On peut interpréter le calcul comme un simple jeu de symboles (jeu réglé par les règles de calcul) dénués de toute signification. Mais peut-on pour autant priver la pensée de signification ? IntroductionÀ première vue, il peut nous sembler évident que calculer, c'est penser : le prestige des mathématiques nous incline même souvent à croire que faire des opérations sur les nombres constitue l'activité supérieure de l'esprit humain.Toutefois, les machines aussi calculent, elles calculent même mieux, plus rapidement et plus sûrement que le meilleur des mathématiciens.
Le verbe vient du latin credere, qui signifie "tenir pour vrai", "faire confiance". La croyance implique donc l'idée d'une absence de connaissance, car il s'agit toujours de "se fier" au témoignage d'autrui.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Acte par lequel un avocat reçoit un mandat de son client pour le représenter et l'assister dans un procès.