La psychanalyse, la sociologie, la génétique nous montrent que le choix de vie est une donnée très problématique. Ne sommes-nous pas déterminés par notre enfance, notre éducation ou nos gènes ?
En revanche, l'existentialisme part du principe que l'homme n'est que ce qu'il se fait et que le recours à un quelconque déterminisme n'est que le résultat de la mauvaise foi. L'homme se masquant la totale responsabilité de ce qu'il est.
L'homme est ainsi " condamné à être libre " et ne peut se trouver d'excuses pour s'affranchir de sa responsabilité.
Notre être est-il inscrit dans nos
gènes ? Ou se construit-on par la force de notre volonté, par toutes nos
expériences, et par notre liberté, en toute conscience ? Celui que je suis
n'existe pas indépendamment de l'image que l'autre me renvoie de moi-même ;
bien plus, pour que j'arrive à une connaissance de moi-même, il faut
nécessairement que j'emprunte le point de vue d'autrui (problème de la
conscience de soi). En quel sens puis-je choisir ce que je vois dans le
regard d'autrui ? Ou en quel sens autrui ne me reflète que ce que j'ai envie
d'être ? Ou ce que je suis ne dépend-il que de la volonté d'autrui ? Qu'est-ce
que ce "celui que l'on est" ? "Celui" qu'on est, ce n'est pas la même chose
déjà que "ce" qu'on est. "Ce" que je suis semble dépendre davantage de
l'inné, d'une identité de naissance. Alors que "celui que je suis"
représente davantage "celui que j'ai voulu être" à partir de ce que j'étais.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Se dit des aptitudes, qualités que nous possédons naturellement à notre naissance. S'oppose à acquis, qui désigne les activités dont nous faisons l'acquisition après la naissance, au cours de notre développement.
Caractère de celui qui doit répondre devant sa conscience ou devant Dieu de ses actes et de ses pensées.
Science des phénomènes sociaux. La sociologie étudie les comportements sociaux au sein d'un groupe donné (famille, entreprise, parti, etc.) et cherche à dégager des lois en ayant recours à des sondages, des statistiques.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
Ensemble d'énoncés théoriques et de méthodes psychologiques, qui, à travers l'exploration de la vie psychique inconsciente, établit une pratique thérapeutique spécifique.