C'est
bien les processus biologiques (ou physico-chimiques, comme
diraient les neurologues aujourd'hui) qui déterminent ce que
je pense et ce que je ressens. Ainsi, je ne suis, en
réalité, qu'un
corps.
[On doit donc dire:
«J'ai un corps».
Avant de sentir le
corps,
la conscience se saisit elle-même. Elle est donc distincte du
corps.
Ce qui, en moi, dit «je suis» ne se confond pas avec mon
corps.
On doit donc dire «j'ai un
corps».]
Je ne suis pas mon
corps
Pour Descartes, la
conscience, bien qu'étroitement unie au
corps,
est radicalement distincte de lui. «Je ne suis pas seulement
logé dans mon
corps,
ainsi qu'un pilote en son
navire,
mais, outre cela, (...) je suis conjoint très étroitement,
et tellement confondu et mêlé, que je compose comme un seul
tout avec lui» (Méditations métaphysiques).
La connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. La conscience, par cette possibilité qu'elle a de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi. C'est elle qui fait de l'homme un sujet, capable de penser le monde qui l'entoure. CONSCIENCE MORALE: Jugement pratique par lequel le sujet distingue le bien et le mal et apprécie moralement ses actes et ceux d'autrui. CONSCIENCE PSYCHOLOGIQUE : Aperception immédiate par le sujet de ce qui se passe en lui ou en dehors de lui.
Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. En ce sens, un corps possède une masse, occupe un espace et a trois dimensions. B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. C) Il désigne enfin cet épace occupé par la pensée de chacun.