1. étymologie : « ars « (latin) ® talent, savoir-faire.
2. sens courant ® savoir-faire (exemple : l’art de séduire)
3. sens ancien ® ensemble de procédés appliquant un savoir et permettant de produire un résultat (synonyme de technique).
4. sens moderne (depuis le 18ème siècle) ® les arts aus ens de beaux-arts ; activités ayant pour objet propre le beau, l’absence d’utilité pratique, la production désintéressée, visant à l’expression d’un idéal esthétique. En ce sens, si les arts (la peinture, la sculpture, la danse, etc.) exigent une technique, un savoir-faire, les oeuvres créées ne recherchent pas l’utilité mais la beauté.
C'est alors que se pose le problème du jugement de goût. S'il est de goût, repose sur la sensibilité et non de connaissance, s'il ne repose pas sur la raison qui pense les belles qualités de l'objet, n'est-il pas seulement subjectif? Peut-on échapper au relativisme esthétique: rien n'est beau puisque ce qui est beau ne l'est que pour celui qui énonce ce jugement? A chacun sa vérité esthétique! Cependant lorsqu'on dit : « j'aime les navets «, on n'attend pas de réponse. Ce que l'on dit est purement informatif. L'autre peut répondre par un « moi aussi «. A une information succède une autre. De cet échange ne résultera pas un approfondissement de la connaissance du navet. Par contre, lorsqu'on dit: « c'est beau «, on attend une réponse, on désire partager l'émotion, la communiquer. Spontanément nous savons que le ressenti n'est pas de même nature, que le premier nous enferme en nous-mêmes alors que le second peut être l'occasion d'un partage source parfois de joies très profondes.
A partir du XVIIe siècle, le terme de "beaux-arts" est utilisé pour distinguer les arts qui visent la représentation du beau des "arts" qui sont de simples techniques (menuiserie, par exemple). Les beaux-arts comprennent l'architecture, la sculpture, la peinture, la danse, la musique et la poésie. De nos jours, le terme a une acception plus restreinte et désigne surtout les arts plastiques (architecture, gravure, peinture, sculpture).
L'information, au sens propre, n'est pas une connaissance. S'il n'y a pas de connaissance possible sans information, cela ne signifie pas que celui qui est informé est capable de bien juger. Je peux être informé de tout ce qui se passe dans le monde et être incapable de formuler le moindre jugement pertinent sur le monde.
Le jugement de réalité (ou d'existence) est un jugement porté sur les faits. Il s'oppose au jugement de valeur, qui est une appréciation subjective sur la valeur d'un objet, d'une action. Le jugement synthétique, d'après Kant, correspond au jugement de réalité, par opposition au jugement analytique, qui correspond aux propositions tautologiques de la logique (par exemple: un triangle a trois angles). JUGEMENT ESTHETIQUE : Acte de l'esprit par lequel nous déterminons si une chose est belle ou laide.
Idée selon laquelle il n'y a pas de vérité absolue, mais qu'il peut y avoir autant de vérités que de points de vue, que toutes les croyances se valent.
Du grec "tecknè", "art, métier". Procédés de travail ou de production qui supposent un savoir-faire. La technique désigne aussi les applications de la science proprement dite.