Tous les êtres vivants ont deux aptitudes essentielles :
-Relation constante avec un milieu extérieur où ils se nourrissent et se développent.
-Capacité de se reproduire entre eux.
Ce sont deux conditions nécessaires, non seulement pour l’existence, mais aussi pour la permanence de la vie. Mais quand l’homme se mêle au milieu, il transforme le naturel en artificiel, d’où l’exemple de Canguilhem, dans La connaissance de la vie, d’un mendiant heurtant un hérisson écrasé sur la route, épisode de l’Electre de Giraudoux. La route est faite par l’homme, elle traverse le milieu du hérisson. C’est donc moins l’hérisson qui traverse la route que l’inverse. La vie aussi est création. On définit l’organisme comme un système existant par soi, dont tous les éléments ou organes sont interdépendants. L’être vivant est apte à l’autoconstruction, l’autoconservation, l’autorégulation, et l’autoréparation (voir Comte, Cours de philosophie positive, 40e leçon). Ces principales fonctions, quand elles sont remplies, font qu’un être est vivant, d’où la célèbre formule de Bichat qui, en 1800, définit la « vie « comme « l’ensemble des fonctions qui résistent à la mort «.
.. De la
bactérie à l'homme en passant par la plante, le vivant assimile et
rejette des substances. Il y a donc un échange entre le vivant et son
milieu.
D'où un troisième critère, le vivant
respire. Il transforme par des réactions de combustion l'énergie des
aliments en énergie utiles pour ses cellules. D'ailleurs, la mort se
signale habituellement par l'arrêt de la respiration.
Autre principe fondamental, le vivant est
en lutte contre l'entropie qui elle est la seconde loi de la
thermodynamique du monde physique. Le vivant a une naissance, un
développement et une mort. Ces processus n'ont lieu que chez le vivant
auxquels s'ajoute celui de la reproduction. Seul le vivant est capable
de reproduction en tant que continuité biologique de l'individu et de
l'espèce. L'inerte ne connaît que l'entropie et ignore la reproduction.
Principe de la thermodynamique selon lequel "tout système clos évolue irréversiblement de telle manière que son énergie se dégrade lors de la transformation de chaleur en travail.
Du grec sustèma, assemblage de parties constituant un corps ou un ensemble. En philosophie, un système est un ensemble d'idées organisées qui se soutiennent mutuellement les unes les autres et qui représentent de façon globale et cohérente la totalité du réel ou de l'histoire.
Décision rendue par une juridiction du second degré : cour d'appel, par exemple.